Le Cercle Modernist

- Fred Below (Source : BM) -

 Fred Below (1926-1988)

The Magic Blues'Drummer !

Avec le batteur Fred Below, nous abordons la carrière d'un immense musicien de la culture Blues Afro-Américaine. Un très talentueux musicien, un batteur de grande exception qui va magistralement incarner le mythique son du Chicago Blues.

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Fred Below, et son fameux Back Beat inimitable, représente en outre une période de prédilection pour notre culture Modernist. La puissance de son oeuvre va profondément influencer le spectre original musical des Mods. 

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Lorsque l'on évoque le non de Fred Below, c'est immédiatement la quintessence du Blues Afro-Américain qui vient à l'esprit. Ce batteur d'exception va avoir une grande influence sur l'ensemble de la musique Afro-Américaine, après la Seconde Guerre Mondiale.

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Grâce à son immense talent, Fred Below va activement participer a mettre en place une grande partie de la structure rythmique qui va devenir la véritable marque de fabrique  du son de la Windy City. Un musicien qui va activement participer aux mythiques et légendaires sessions des studios des frères Chess à Chicago.

- Référence musicale 1 (en bas d'article) -

 

 - La ville de Chicago durant les années 1950 (Source : TM) -

Fred Below, né sous le nom de Frederick Below Jr, voit le jour le 6 septembre 1926 dans le ville de Chicago, dans l'Illinois. La ville de Chicago est une immense métropole en plein croissance économique, avant la grande récession de la crise des années 1930 provoquée par le Krach Boursier de 1929. Précisons néanmoins, que la date de naissance de Fred Below est sujette à discussion pour certains fans et historiens de la musique.

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Effectivement, cette date du 6 septembre est la plus couramment évoquée, alors que certains auteurs parlent plutôt du 19 septembre. Au final, l'année 1926, et le mois de septembre donc, semblent bien faire l'unanimité des spécialistes, au moins dans le cas du batteur Fred Below ! La naissance de Fred Below est toujours sujette aux tergiversations, malgré les récentes recherches de spécialistes musicaux émérites confirmant ce dernier choix de datation.  

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Cette méprise, dans la date de naissance n'est pas un fait exceptionnel pour un artiste/musicien Afro-Américains né au début du XXe siècle. Une particularité que l'on retrouve souvent, entre autres, avec les musiciens et artistes de style Pre War Blues. Effectivement, les registres de naissances n'étaient pas toujours bien tenus, ou précis, à cette époque, et surtout dans les contés ruraux aux Etats-Unis. Une caractéristique que d'innombrables historiens et biographes spécialistes en culture  Afro/Américaine ont largement relatés.

De plus, des artistes trouvaient un certain avantage a changer leur date de naissance, en devenant ainsi plus jeune, ou plus vieux ... Ce qui est sûr, c'est que Fred Below est très vite attiré par la musique, et plus spécialement par la batterie, dès son plus jeune age. Effectivement, avant ses dix ans, après avoir fait ses tout premier pas de Batteur dans des formations scolaires, des High School Jazz Band.

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Fred Below intègre la fameuse Chicago Roy C. Knapp Scool Of Percussion, pour y apprendre et parfaire la maîtrise de la batterie. Le jeune homme fait tout de suite preuve d'une grande habilité en apprenant très rapidement de nouvelles techniques de jeux de batterie. Soulignons, au passage, que l'apprentissage de cet instrument, la batterie, est réellement et terriblement éprouvant physiquement.

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Beaucoup de batteurs ont relaté l'expérience des écoles de batteries, certains films ont aussi relaté les premiers pas de cette pratique exigeante. La pratique de la batterie impose un investissement corporel et physique vraiment important comme je l'ai déjà souligné. Les bras et les mains sont notamment mis à très rude épreuve. Fred Below avait d'ailleurs rappelé à ce propos, lors d'un entretien au journal spécialisé "Modern Drummer" en 1987 : "The Blues if played correctly it's no easy to master ... it's very hard to play that kind of beat, ,and that's what bthe blues is !"

 - The Aces avec Fred Below à gauche, accompagné de Louis et Dave Myers circa 1973 (Source :BW/ GdG) -

De plus, Fred Below avouera, lui même, devoir sans cesse se remettre en question pour arriver à jouer. C'est par ce travail littéralement acharné qu'il va réussir a "trouver" le son fantastique et inimitable du "drums back beat", qui va faire les plus beaux jours du Blues de Chicago. Dès ses premières réalisations Fred Below introduit cette technique novatrice de jeux, en rendant ainsi ses morceaux si spécifiques et inimitables.

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La vie du jeune Fred va changer pour un temps lorsqu'il est appelé sous les drapeaux de l'U.S Army en 1948. Dès son incorporation, Fred Below réussit a trouver une place de premier choix au sein des forces armées des Etats-Unis d'Amérique. En effet, Fred Below est choisi pour jouer au sein de l'orchestre militaire, plus exactementau sein de la prestigieuse 427th Army Band. Grâce a cette nouvelle expérience, il va pouvoir se perfectionner et jouer dans l'orchestre auprès de Lester Young. 

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Le service militaire des jeunes musiciens, devoir encore obligatoire pour tous les jeunes citoyens des Etats-Unis durant les années 1950, est un moment souvent relaté par les journalistes : certains chanteurs très populaires vont d'ailleurs utiliser cette image à leur profit. Pour la petite histoire, le plus connu d'entre eux est certainement Elvis Presley . Ce dernier ne va pas hésiter à se présenter et faire ses prestations en uniforme militaire à la demande de l'armée, des Shows 

 - Soldats Afro-Américains durant la Seconde Guerre Mondiale (Source : VR/I.V C) -

N'oublions pas, à "décharge" pourrions-nous dire (...), que les Etats-Unis sont en pleine Guerre Froide contre l'Union Soviétique. Durant ces années 1950, tout est souvent affaire de fortes rivalités Est/Ouest, la sordide "Witch Unt" (Chasse aux Sorcières) est en marche. Certes la Crise de Cuba n'a pas encore éclaté certes, mais le "Rideau de Fer" est bien érigé entre les deux vainqueurs du Nazi-Fascisme. Les Etats-Unis sont en pleine furie politique : le phénomène du Maccarthysme, avec sa "Witch Unt", bat littéralement son plein.

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Cette "Chasse aux Sorcières" est une folle et interminable traque de tous les sympathisants, agents, ou militants, communistes aux Etats-Unis. Cette politique est initiée et développée par le Sénateur Joseph Mc Carthy entre 1950 et 1954 est aussi connu sous le nom de "Peur Rouge" et/ou "Maccarthysme". Bref, dans ce contexte certains ne vont pas hésiter à utiliser tous les moyens de propagande, même les pires,  à leur disposition;

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L'incorporation et l'exposition médiatique de jeunes et célèbres (le plus célèbre possible ..) musiciens fait donc partie de ses nombreux moyens de propagande pour les autorités américaines. Notons que les jeunes vedettes étaient activement recherchées par les recruteurs de l'armée. Effectivement, l'U.S Army était bien consciente de l'importance de ce moyen de coercitif de propagande l'incorporation de nouvelles recrues.E  

Durant cette période, il existait même, au sein des services de  l'U.S Army, une importante section entièrement et spécifiquement dédiée à cet effet. Un service aux pratiques bien éloignées de celles de ces jeunes gens simplement engagés dans les rangs de l'armée pour jouer de la musique. Une période faite de troubles et d'engagement pour toute une génération de jeunes gens.

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Et, pour finir cette réflexion autour du rôle considérable et précurseur de ces fameuses Army Band : n'oublions, surtout pas (!), leur décisive implication dans la diffusion de la musique Jazz et de la culture Afro-Américaine (Danses, Littérature, attitudes vestimentaires ..) sur le sol Européen au début du XXe siècle. Une période largement abordé à travers différentes rubriques et articles du "Le Cercle Modernist".

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C'est d'ailleurs une période que nous avons déjà largement abordé : comme avec l'incroyable aventure de l'orchestre militaire Afro-Américain, du 360th Infantry de l'U.S Army dirigé par James Reese Jim Europe durant la Première Guerre Mondiale en Europe continentale. Notez qu'un article est justement en cours de rédaction sur l'étonnante vie de ce personnage épique, au nom prédestiné et aucunement (!) choisi pour l'occasion.

- Référence musicale 2  (en bas d'article) -

 

    - Logo de la compagnie Checker Records en 1956 (Source : CR/BM) -

En 1951, juste avant de finir son service militaire et de revenir à Chicago aux Etats-Unis, Fred Below va jouer dans Club situé dans (l'ex !) République Fédérale d'Allemagne. Un pays particulièrement actif dans la diffusion de la musique Afro/Américaine durant les années de Guerre Froide, par le biais des nombreuses stations radiophoniques mises en places par l'U.S Army. Lorsqu'il arrive enfin dans sa chère Windy City, Fred Below se rend vite compte que les temps ont changé.

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Effectivement, ce n'est plus le Jazz qui fait recette à Chicago : le Blues est devenu roi, comme dans la plus grande partie des Etats-Unis.a scène Jazz est certes toujours vivante, mais au début des années 1950, c'est le Blues qui "tient" désormais la ville. De nombreux Bluesmen, en provenance du Delta, sont désormais installés depuis la fin des années 1930, à la suite du grand exode rural.

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De nouveau dans sa ville natale, Fred Below rencontre rapidement les nouveaux musiciens importants. Le Batteur s'intègre rapidement au sein du milieu musical, très actif à Chicago durant ces années. Son nouvel ami Elgin Evans, le batteur de la formation du grand Muddy Watters, lui fait part d'une information de premier ordre. Une information qui va influencer et changer son existence. 

Effectivement, Elgin Evans prévient Fred Below qu'un groupe nommé "The Three Aces" est justement à la recherche d'un nouveau batteur. C'est clairement une occasion en or pour Fred : il n'hésite pas, et se présente rapidement devant Junior Wells. Ce dernier est le leader incontesté du groupe, il l'embauche immédiatement le jeune batteur. C'est une énorme satisfaction pour Fred Below qui respecte déjà beaucoup Junior Wells.

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A cette époque, la formation "The Three Aces" est composé par un trio de Bluesmen totalement magique et envoûtant : Junior Wells (au chant et à l'harmonica), accompagné par les deux frères Myers : Louis Myers à la guitare et Dave Myers à la guitare basse !  Malgré sa solide formation de batteur de Jazz, comme nous l'avons vu auparavant, Fred Below réussit malgré tout à s'intégrer à cette formation de pur Blues.

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D'ailleurs, après un temps nécessaire pour s'adapter et se familiariser justement à ce nouveau rythme et style musical : c'est indéniablement le background de joueur Jazz qui va permettre à Fred Below de développer ce style si spécifique de jeu de batterie, le Below shuffle. Même si cette toute première monture est déjà parfaite, c'est le changement d'un des membres du groupe qui va donner plus de succès à Fred Below. 

 - Référence musicale 3 (en bas d'article) -

 

- Fred Below (en arrière plan) et Muddy Waters (de face) (Source : BM) -

Effectivement, en 1952 Junior Wells va quitter "The Three Aces" pour rejoindre la formation plus renommée du grand Muddy Watters. C'est l'immense harmoniciste Little Walter, déjà au firmament de sa courte carrière, qui va prendre la place vacante laissée par Junior Wells. C'est le début d'un groupe qui va profondément marquer et influencer de très nombreux musiciens et l'histoire du Blues Afro-Américain. 

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Little Walter vient tout juste de sortir, en août 1952 exactement, le morceau instrumental "Juke" pour Checker Records (758) qui va devenir un de ses plus grand succès.  Au passage, ce fabuleux et envoûtant morceau va rencontrer un énorme succès dès sa sortie, en se plaçant parmi les meilleures places des Charts.  Le nouvel et talentueux harmoniciste va tout d'abord garder le nom du groupe, "Little Walter & The Four Aces", quelques mois seulement ...

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Il change donc le nom du groupe pour l'appeler  "Little Walter & The Night Caps", cette tournure du groupe enregistre deux singles pour Checkers Records. Finalement, au mois d'avril 1953, lors de la sortie du single "Tell Me Mama"/"Of The Wall" (Checker 770) c'est le nom de "Little Walter & The Jukes" qui s'impose. Dès le mois d'août 1953 Little Walter & His Jukes sortent leur deuxième single pour le label (Checker 780) avec les morceaux "Blues With a Feeling" et "Quater to Twelve". 

Le groupe de Little Walter et Fred Below va s'imposer comme la meilleure formation de Blues Urbain électrique de la ville de Chicago. N'oublions pas que l'électrification de la musique Blues Afro-Américaine est justement née dan les rues de la Windy City. Cette électrification des instruments de musique (guitare, harmonica ..) c'est aussi produite pour essayer de palier à un problème endémique au Blues.

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Avec l'électrification des instruments de musique, le volume et la puissance sonore des formations de Blues est largement augmentée, De ce fait, la force sonore des orchestres de Jazz, possédant de nombreux et variés instruments de musique, semble désormais bien moindre au regard de la puissance déployée par ce nouveau Blues urbain électrique très souvent joué dans les rues de la Windy City.

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Le label Checker va justement être un des grands labels producteurs, et diffuseurs, qui va se spécialiser dans ce Blues électrique de la ville de Chicago. La majorité de ces enregistrements vont devenir de véritables classiques ou standards de Blues. N'oublions pas que Checker Records est, au départ, une petite subdivision de la principale compagnie de disques des frères Chess (Phil et Leonard) Chess Records.

 - Référence musicale 4  (en bas d'article) -

 

 - La voiture du groupe "Little & His Jukes" / Fred Below est encore membre du groupe / circa 1954 (Source : CR) -

Cette compagnie est mise en place par les frères Chess, deux années après la création de leur tout premier label. Comme nous l'avons souligné plus haut, le label va se consacrer tout particulièrement dans la production d'artistes et musiciens Afro-Américains. Une naissance qui va indéniablement marquer l'histoire de la musique contemporaine. 

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En spécialisant tout particulièrement dans le Blues, et le Rythm 'n' Blues, le label va également produire d'autres genres musicaux : du Doo-Woop (comme avec The Flamingos, ou The Moonglows), ou du Gospel (The Five Blind Boys Of Mississippi), Puis, tout naturellement, la Soul Music (Gene Chandler parmi tant d'autres artistes), et enfin du Rock-Roll !

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Justement, Fred Below va largement contribuer aux séances d'enregistrements mythiques qui ont forgé ce style musical. Fred Below va, entre autres, être le batteur du groupe du grand Chuck Berry, qui vient malheureusement de nous quitter. Effectivement, c'est bien le Shuffle Drum de Fred Below qui accompagne Chuck Berry sur de très nombreux morceaux,

Des morceaux tous devenus des classiques incontournables : "School Day", "Sweet Little Sixteen", "Johnny B.Good", "Let it Rock" ... la liste est encore très longue ! Malgré le succès auprès du public que rencontre Fred Below avec la formation de Little Walter, il décide de quitter le groupe en 1955. Fred Below va retrouver rapidement Little Walter ; en fait, le batteur ne va pas quitter les studios d'enregistrement des frères Chess.

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Effectivement, les propriétaires du label, Leonard et Phil Chess, sont extrêmement satisfaits du travail du batteur Fred Below. Les frères Chess lui proposent tout simplement de devenir le batteur "officiel" de leur propre label : Fred Below accepte immédiatement. C'est en devenant le batteur du label des frères Chess, que Fred Below va avoir l'occasion de jouer des styles différents, comme avec Chuck Berry.

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Fred Below va surtout s'illustrer en accompagnant les nombreux et talentueux Bluesmen du catalogue de la compagnie Chess : dont, entre autres, Jimmy Rogers, Elmore James, Otis Rush, ou encore Howlin' Wolf ... un véritable Panthéon du Blues ! C'est lors de ses séances pour Chess Records que Fred Below va faire exploser toute la maîtrise de son instrument : il va par exemple se spécialiser dans l'utilisation des cymbales, il crée ses propres modèles, ou d'autres agréments de sa batterie.

 - Référence musicale 5 (en bas d'article) -

 

- Fred Below  (Source : G.Pétard/Getty) -

Il serait tout simplement impossible de faire la liste de tous les morceaux auxquels Fred Below va participer en y jouant de la batterie. Fred Below va devenir une des pièces maîtresse de la fantastique écurie des frères Chess, il laisse une empreinte indélébile avec cet instrument. De nos jours, les incroyables sessions de ce génial batteur sont encore largement décortiquées dans les écoles de musique.

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Durant de longues années il va représenter et jouer la plupart des grands Bluesmen et musiciens de la ville de Chicago aux quatre coins de la terre. A partir du début des années 1970, Fred Below devient un des batteurs les plus réputés, et respectés, du Blues Afro-Américain. Il s'impose clairement comme le maître incontesté de la singuliére patrie des batteurs.

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C'est aussi durant ces mêmes années 1970 qu'il fait sa toute première tournée en Angleterre, puis en Europe continentale, avec les frères Myers. Une tournée qui va marquer et fortement influencer toute une génération de musiciens en Europe. Fred Below va continuer à jouer pour différents groupes, toujours dans les nombreux Bars et Clubs de la Windy City durant la fin des années 1970 et les années 1980.

C'est à cette époque qu'il commence a devenir une véritable référence mondiale pour le monde de la batterie, et il participe a de nombreuses émissions. Malheureusement malade et souffrant d'un grave cancer depuis quelques années, Fred Below va malheureusement décéder à la fin des années 1980.

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Le cancer va effectivement être plus fort que Fred Below : il meut le 13 août 1988, à l'age de 61 ans, dans sa ville de Chicago. Une ville de Chicago que Fred Below va mettre en exergue toute sa vie, avec son incomparable talent de batteur de Blues. Un Blues de Chicago qui reste une des toutes premières références musicales pour la culture Modernist, et tout spécialement pour "Le Cercle Modernist" !

 Alexandre Saillide-Ulysse

75 M.N.S ®

 Sources :

- David Ausseil, Charles-Henry Contamine, Denis Chapoullie "La Route du Blues" Editions BARTHELEMY, Paris, 1995

- Gérard Herzhaft "La Grande Encyclopédie du Blues", Editions FAYARD, Paris, 1997-2008

- Tony Russel, "The Blues from Robert Johnson to Robert Cray", Editions CARLTON BOOK, London, 1990

- Francis Hofstein, "Muddy Watters", Editions ACTE-SUD, Arles, 1996.

Références musicales :

- Sélection 1 : Otis Rush (Fred Below drums) "I can't Quit You Baby" - Cobra Records (5000) - 1956 

- Sélection 2 : Little Walter & The Night Caps (Fred Below drums) "Sad Hours" - Checker Records (764) - 1952

- Sélection 3 : Muddy Waters (Fred Below drums) "Manish Boy" - Chess Records (1602) - 1955

- Sélection 4 : Little Walter (Fred Below drums) "Shake Dancer" - Checker Records (1071) - 1957

- Sélection 5 : Roosevelt Sykes (Fred Below drums) "Domestic Blues" - Black & Blues Records / Fr (33 034) - 1970