Le Cercle Modernist

- Encart Publicitaire circa 1926 (Source : M.H) -

 

 

Un Style De Vie !..

 

 

La veste est, incontestablement, un élément primordial dans le "Pantheon" de l'habillement masculin.

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Une importance d'autant plus primordiale pour notre culture Modernist,

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une culture qui porte au plus haut le souci de l'élégance vestimentaire.

 

Le port de la veste est effectivement une très longue tradition initiée par la première génération Modernist en Angleterre.

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Cette tradition à toujours fait partie des exigences vestimentaires masculines.

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Nous allons donc essayer de nous pencher sur ce vêtement, qui couvre la partie haute du corps.

 

 

 

En fait, dès le départ, la veste accompagne l'Homme.

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Durant la Préhistoire elle est déjà là, en peaux d'animaux, ou en cuir, et très vite elle est composée de tissus.

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Plus tard, il y a plus de 10 000 ans, les premiers tissus apparaissent en Mésopotamie ...

Mais, le modèle de veste qui nous intéresse, c'est-à-dire une veste plus courte et usuelle,

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ne va apparaître qu'à la fin de l'Ancien Régime, avec le bouleversement provoqué par la propagation de la philosophie des Lumières.

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Car, c'est bien à cette époque que la mode vestimentaire masculine délaisse les habits dits "de Cour".

 

 - Référence musicale 1 (en bas d'article) -

 

 

 - Mode masculine époque "victorienne" (Source : H.M) -

 

 

 

Jusqu'à cette époque de changement, les hommes portent des costumes brodés, enrubannés, ou colorés :

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le but est de "briller" à la cour et surtout devant le Roy !

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Avec la Révolution en France, la fin de l'Ancien Régime et ses privilèges, le vêtement prend une signification politique.

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Ce changement dans les tenues (plus pratiques et usuelles) illustre l'entrée dans une nouvelle ère de liberté.

La Loi du 18 Brumaire de l'An II (le 29 octobre 1793) proclame "la liberté de s'habiller comme on le souhaite",

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cette loi préfigure tout simplement la démocratisation de l'habillement.

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C'est, aussi, une possibilité, pour les nouveaux "citoyens" , de enfin s'approprier leur propre image.

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Avec l'abandon de l'ancienne mode, la mode masculine se "met" à l'heure anglaise qui est déjà fortement influente.

 

 

 

Cette mode masculine, en Angleterre, est fortement influencé par la classe des aristocrates.

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Ces derniers vivent, la plupart du temps, à la campagne dans leurs propriétés familiales.

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Cette vie à la campagne fait que les aristocrates apprécient particulièrement les vêtements pratiques,

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comme la redingote, la veste et le gilet court en épais tissus, sans oublier les chaussures de cuir pleine fleur.

 

Les vêtements se simplifient sans pour autant encore devenir simplifiés, comme avec le costume "trois pièces".

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D'ailleurs , la redingote reste de mise vers 1860, même si elle réapparaît lors des occasions spéciales.

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Au XIXe siècle, l'habit à "queue de pie" devient la tenue traditionnelle des hommes,

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la redingote et la jaquette deviennent alors adoptées par les Dandys.

 

 

 

 - George Brian  dit "Beau Brummel" - 1778-1840  (Source : F.D) -

 

 

Car, ce sont d'ailleurs les Dandys qui vont au cours des dernières décennies du XIXe siècle, métamorphoser la mode masculine.

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Ils vont, en effet, lancer la mode des vêtements plus usuels, et de ce fait l'utilisation plus courante.

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De plus, ils vont être précurseurs dans le choix de la nouvelle couleur à la mode : la couleur sombre, le noir de préférence.

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La décision de la reine d'Angleterre Victoria (1819-1901) d'imposer le noir lors de son veuvage,

 

après le décès de son époux Albert de Saxe en 1861, va participer de ce changement de couleur.

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Notons que ce passage des vêtements colorés à la couleur sobre de "l'homme qui travaille" est amorcé dés la Révolution.

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Cette tendance vers un habillement masculin plus usuel va également toucher la haute société.

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Ce sont même ces derniers qui vont accélérer ce processus par le biais, entre autre, de l'utilisation de la veste de smoking.

 

 Le smoking est un dérivé de la veste d'équitation raccourcie,

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les vêtements d'équitation vont souvent être adaptés dans la nouvelle garde robe masculine.

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Ces vêtements, comme ceux portés à la campagne, ont des confections spécifiques permettant un port simplifié.

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Le smoking va se draper de velours lorsqu'il passe au fumoir, puis de laine loir pour les repas habillés du soir.

C'est surtout grâce à Edouard VIII, le Prince de Galles va en effet l'adopter rapidement, que le smoking va s'imposer à tous.

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A la fin du XIXe siècle, le smoking change de nom, en voyageant aux Etats-Unis, il va être connu sous le nom de Tuxedo.

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C'est monsieur Potter, un riche américain, qui importe et transforme cette tradition, à l'occasion d'un voyage en Angleterre.

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Potter va être reçu par le Prince de Galles, ce dernier va lui indiquer l'adresse de son tailleur.

 

 

 - Référence musicale 2 (en bas d'article) -

 

- Encart publicitaire circa 1920 (Source : M.H) - 

 

Après avoir largement profité de la qualité de travail du tailleur du Prince de Galles,

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Potter va revenir aux Etats-Unis en ramenant avec lui de nouveaux usages d'élégance.

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C'est à New York City, dans son club, le "Tuxedo Park House Club" que Potter introduit le port de cette nouvelle tenue.

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Le port du Tuxedo va vite se répandre, la veste est courte et cintrée : elle est plus usuelle et pratique.

 C'est en fait au début du XXe siècle que le costume de l'homme évolue réellement pour devenir plus fonctionnel.

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C'est notamment grâce aux sports que l'habillement masculin va évoluer vers plus de simplicité.

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La redingote est, par exemple, remplacée par le veston droit plus moderne et usuel.

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C'est à cette époque que le costume, le costume complet trois pièces, est adopté par toutes les classes sociales.

 

 

Notons que la tenue masculine comprend toujours un chapeau, peu à peu le chapeau "haute forme" disparaît au profit de chapeaux plus bas et courts.

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Le port du chapeau "Haute Forme" symbolisait la condition sociale de l'homme du XIXe siécle :

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sa hauteur et son aspect représentait le rang social élevé et la richesse, c'est un symbole de distinction.

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Pour la petite histoire, le premier chapeau "Haute Forme" est créé à Paris, il était en poil de castor très lustré, tellement lustré qu'il ressemblait à de la soie.

Les chapeliers de la firme "Lock", en Angleterre, appelaient chaque style de chapeau d'après le nom du client pour lequel il le fabriquait.

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C'est de cette manière qu'ils appelèrent le chapeau melon le chapeau "Coke", en le confectionnant pour William Coke de Norfolk.

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A la toute fin du siècle, le changement vestimentaire s'accélère, mais c'est surtout avec la fin de la Première Guerre Mondiale, en 1918, que la mode change irrémédiablement.

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Les nombreux changements de différents types de chapeaux, illustrent d'ailleurs parfaitement cette frénésie de nouveautés : les "années folles" arrivent... 

 

 

 

 - Encart publicitaire pour veste Tuxedo 1927 (Source : P.R) -

  

 

Avec la fin de la Grande Guerre et l'arrivée des "années folles", le costume devient la référence générale en matière d'élégance masculine.

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Le costume à donc évolué pour être beaucoup plus usuel, mais le fait nouveau c'est que désormais "il habille" tutti quanti !

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Tous le monde peut désormais porter un costume : Gentleman, Hommes d'affaires, fonctionnaires, Gangsters....

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Ce sont les petits détails qui vont désormais faire la différence entre les différentes classes sociales, mais le costume reste bien là.

N'oublions pas qu'au début du XXe siècle, le travailleur porte également un costume,

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c'est même le vêtement usuel du travailleur manuel dans les sociétés Occidentales.

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C'est donc le même cas de figure pour les classes sociales supérieures.

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C'est, d'ailleurs, à partir de cette époque que l'on oppose  les "cols blancs" (représentant les "décideurs") aux "cols bleus" (ouvriers, exécutants..).

 

 

Le costume est le nouvel uniforme de l'homme moderne : à la fin de la Seconde Guerre Mondiale en 1945,

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les soldats Anglais démobilisés vont recevoir en cadeau un costume de la marque Burton, le soldat ne peut se reconvertir sans son costume !

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Le costume, et sa veste, n'est donc plus réservé aux Dandys et Gentlemans, c'est désormais le vêtement indispensable de l'homme.

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C'est d'ailleurs à partir de ce moment précis que va se développer une nouvelle culture centrée autour de l'habillement.

Ce sont souvent les jeunes générations qui vont s'emparer de l'habillement pour en faire un instrument de contestation.

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Cette contestation va même prendre une tournure dramatique en France durant l'occupation nazie, entre 1939 et 1944,

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reportez vous à l'article sur les "Zazous" dans "Le Cercle Modernist".  

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Durant la même période, mais dans un environnement très différent qui est celui de la cosmopolite Big Apple aux Etats-Unis.

 

 

- Référence musicale 3 (en bas d'article) - 

 

- Etiquette de la marque MONTAGUE BURTON circa 1940 (Source : AAG) -

 

 

cette contestation va prendre des formes de contestations similaires, par le biais de l'habillement.

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C'est à New York City, par exemple, que des jeunes citadins d'origines Afro-Américaine, ou Hispanique, sont appelés les "Zoosuiters" .Le "Zoosuit" est leur nouvel "uniforme" : c'est un costume démesuré à épaules larges, revers à pointe, la veste est très longue.

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Le pantalon est porté ample du haut, mais plutôt étroit au niveau des chevilles, de plus, une longue chaîne (quelques fois en or) est souvent accrochée à la taille en guise de ceinture.

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Ce "Zoosuit" n'a, certes, rien à voir avec le "Zoo Suit" remontant aux origines de notre culture Modernist, mais, la démarche est de tout même similaire : se "démarquer" du commun tout en étant "flamboyant" !.. Ces jeunes "Zoosuiters", à l'avant garde de la mode, vont indiscutablement exercer une forte influence sur la mode du XXe siècle.

 

 

Cette nouvelle attitude adoptée par ces passionnés de BeBop Jazz va être à l'origine d'une véritable révolution dans l'habillement masculin.

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Le costume n'est plus exclusivement l'uniforme de travail "standard" de la garde robe masculine classique, il est désormais adopté par les "rebelles" et commence à se forger de nouvelles représentations.

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Cette rupture dans la mode vestimentaire masculine est couramment appelée la "Peacock Revolution", littéralement la " Révolution du Paon".

Cette terminologie illustre parfaitement le changement radical apporté par l'utilisation des couleurs dans l'habillement des hommes.

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Les hommes veulent non seulement un vêtement usuel, mais en plus, une place beaucoup plus importante est accordée aux couleurs.

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L'essor économique va pousser la demande des jeunes consommateurs et permettre l'explosion de l'industrie de l'habillement, grâce au prêt-à-porter.

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Le port du costume n'est donc plus réservé à une riche clientèle s'adressant exclusivement à des maîtres tailleurs.

 

 - Encart Publicitaire circa 1960 (Source : H.M) -

 

 

 Le prêt à porter, en tant que mode de production en série de vêtement, va s'imposer petit à petit,

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ce sont surtout les bouleversements provoqués par les deux Guerres Mondiales qui vont accélérer sa mise en place.

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En effet, avec les besoins induits par la guerre (uniformes en grand nombre...), et les nouvelles technologies de production,

la production de vêtements est désormais devenue industrielle, c'est le début de la fin pour la profession de couturier...

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Le terme "prêt à porter" apparaît d'ailleurs en 1947, c'est le "Ready to Wear" qui est tout simplement introduit en France.

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Le "Ready to Wear" est tout simplement le concept du prêt à porter inventé par l'industrie de l'habillement aux Etats-Unis dès les années 1940.

 

 

C'est durant les années 1950 que l'industrie du prêt à porter va littéralement exploser, de nombreuses marques de renom voient le jour justement à cette époque.

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Avec le prêt à porter, la veste va véritablement devenir le nouvel habit usuel de l'homme moderne : initialement vêtement réservé à l'élite, il devient banal !  

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L'omniprésence du prêt à porter va,donc,  pousser une partie de la jeunesse vers un véritable retour aux sources.

Cette volonté de retour au source est  poussée par un souci de retrouver une certaine qualité et une personnalisation de son allure vestimentaire.

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Le départ de cette "nouvelle mode" plus moderne et accessible est donné par Christian Dior, en 1947, quand il présente sa première collection.

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Même si son travail concerne en premier lieu les femmes, l'impact de sa nouvelle tendance va très vite toucher la mode masculine.

 

 - Référence musicale 4 (en bas d'article) -

 

 - Catalogue Publicitaire intitulé "Le luxe est une question d'argent, l'élégance est une question de goût" circa 1920 " (Source : BNG) -

 

 

C'est bien durant ces années là que va s'imposer la veste, avec le costume, comme le type d'habillement principal de tout homme moderne.

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De plus, le costume est devenu le plus souvent droit : les costume croisés, très en vogue durant les années 1930, sont peu à peu délaissés.

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Le costume croisé rappelle les tenues d'apparat, trop pourvues de tissus et inconfortables : un avis que la culture Modernist ne partage pas !

 

En effet, le costume croisé, ou la veste croisée "dépareillée", est un des "must" de notre si riche culture vestimentaire.  

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 De nos jours, la veste et le costume se déclinent facilement sous de multiples formes et modèles différents.

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Tous les styles sont facilement disponibles, d'autant plus avec le commerce électronique "en ligne" qui élargit largement le choix,

 

 

même si la qualité du travail n'est pas comparable à celle des vrais artisans tailleurs ou "culottiers" de profession ...

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Nous sommes bien loin de l'époque du Roy Edouard VII d'Angleterre, premier homme à vêtir un costume fait de la même étoffe ...

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Le style vestimentaire n'est plus le reflet d'une certaine société, comme l'individu, il se veut personnalisé alors qu'il n'est qu'un "dictat" d'une mode vide de sens.   

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La veste est donc devenue un attribut vestimentaire usuel et commun, de ce fait la démarche du "sur-mesure" semble d'autant plus essentielle.

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Le Modernist n'a, donc, plus aucune excuse pour ne pas arborer fièrement son allure vestimentaire originale : le Smart Dress !

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Un Smart Dress qui est le reflet d'une authentique et distinctive culture vestimentaire, consacrée à l'élégance d'un style de vie !

 

Alexandre Saillide-Ulysse.

 75 M.N.S ®

 

 

 

 

Sources :

- François Boucher "Histoire du costume", Editions Flammarion, Paris, 1965

 

- Catherine Ôrmen "Comment regarder la mode : histoire de la silhouette", Editions Hazan, Paris, 2009

 

- James Sherwood (Préface Tom Ford), "Saville Row : les maîtres tailleurs du sur-mesure britannique, Editions l'Editeur, Paris, 2010

 

- François Marie Grau  "Histoire du costume", Editions Presse Universitaire de France, Paris, 2007. 

 

 

Références musicales :

 

- Sélection 1 : Lee Morgan "Cornbread" - BLUE NOTE (84 222) - 1965

 

- Sélection 2 : Lee Jackson "Fishin' in My Pond" - COBRA (1002) - 1957

 

- Sélection 3 : Art Blakey & The Jazz Messengers "Dat Here" - BLUE NOTE (84029) - 1960

 

- Sélection 4 : Junior Wells "Cut My Toe Nail" - BRIGHT STAR (146) - 1966