Le Cercle Modernist

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Little Walter Pure Harmonica Genius

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- Little Walter  circa 1950  (Source : B.M) -

 

 

 

"Harp Genius"

 

 

Little Walter est incontestablement, et pour de multiples raisons, un artiste Blues de prédilection pour notre scène Modernist.

En effet, Little Walter est littéralement adulé depuis maintenant quatre générations Modernist.

En plus, de son statut d'icône au sein de la tradition, Little Walter est un artiste capital pour le Blues.

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Son travail et ses inventions techniques sont primordiaux dans la définition du blues électrique de Chicago.

C'est bien lui qui va électrifier l'harmonica, son instrument de prédilection.

Un instrument à vent (à "anche libre") qu'il maîtrise avec excellence tel un virtuose !

 

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Il va électrifier son harmonica pour se démarquer de son mentor, devenu concurrent, John Lee Sonny Boy Williamson.

Par cette "électrification", il va affirmer la place de l'harmonica dans le Blues,

tout en faisant de cet instrument un redoutable concurrent du saxophone.

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Nous allons donc chercher à mieux connaitre la vie de cet artiste que nous apprécions tout particulièrement ;

n'oublions pas de rappeler que sa vie, et sa carrière, ont non seulement été courtes,

et qu'au final, les sources et informations autour de son incomparable oeuvre sont relativement parcellaires.

 

 

 

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 - Carte des Etats-Unis (Source : G.A) -

 

 

 

Little Walter, est né sous le nom de Marion Walter Jacobs, en 1930,

bien que sa date de naissance soit sujette à de multiples polémiques,

les dernières informations laissent à penser qu'il serait plutôt né en 1925...

Par contre il est  certain qu'il soit né dans la ville de Marksville, en Louisiane.

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Il va d'ailleurs passer en Louisiane sa prime adolescence, puisqu'il va déménager avec sa famille à Rapid Parish,

petite ville toujours située dans la Louisiane profonde et rurale.

C'est dans cette petite ville de Louisiane qu'il va entendre pour la première fois le son d'un harmonica...

A ce moment là, le tout jeune Marion Walter décide de partir, c'est le début d'une longue aventure.

 

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Car, à 12 ans à peine, Marion va faire un long voyage à travers les Etats-Unis.

Il va passer par de multiples villes, en survivant grâce aux nombreux petits jobs ingrats laissés aux Noirs.

Il va ainsi voyager et "passer" par la Nouvelle Orléans, l'Arkansas, à Menphis, à St Louis,

avant de finalement arriver dans la "Windy City", à Chicago.

La ville est devenue une des destinations principales pour les populations pauvres, souvent Noirs, fuyant le Sud pour rejoindre les nouveaux centres économiques du Nord.

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Encore une fois, une date de la carrière de Little Walter fait polémique :

pour son arrivée dans la ville de  Chicago, le choix de la date oscille entre 1945 ou 1947...?...

Quoi qu'il en soit, dès son arrivée à Chicago, il travaille comme musicien.

A cette époque, il joue encore de la guitare pour gagner sa vie.

Il fait sa première collaboration avec le Bluesmen Floyd Jones.

 

 

 - Référence musicale 1 (en bas d'article) -

 

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 - Photographie de la ville de Chicago circa 1949 (Source : C.P) -

 

 

 

 Cette toute première collaboration de Little Walter, qui joue de la guitare en fond, avec Floyd Jones va rester dans les tiroirs.

Mais déjà à cette époque, le jeune Little Walter commence à s'exercer à l'harmonica.

Floyd Jones raconte qu'il voyait bien l'envie de Little Walter de jouer d'avantage avec son harmonica qu'avec sa guitare.

Apparemment, Little Walter avait développé sa technique d'amplification.

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Cette volonté d'amplifier le son de son harmonica n'est certes pas nouvelle.

Depuis longtemps déjà, les Bluesmen veulent donner à l'harmonica une nouvelle dimension.

En effet, ils veulent que l'harmonica soit tout autant audible que la batterie, la guitare, ou le saxophone...

Little Walter va surtout largement améliorer la technique d'amplification de son harmonica.

 

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Little Walter pousse volontairement les amplificateurs à leur paroxysme,

cependant il va découvrir ainsi de nouvelles sonorités pour son harmonica.

En fait, il veut amener les notes vers une certaine distorsion, une technique novatrice.

 

Une technique de jeu d'harmonica qui va lui permettre de forger un son inimitable.

 •

Le tout premier enregistrement du jeune Marion Walter Jacobs date de 1947.

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Le disque 78 Tours est sorti par Bernard Abram's propriétaire label ORA-NELLE.

ORA-NELLE est un tout nouveau petit label situé sur Maxwell Street à Chicago.

Le studio est en fait l'arrière salle de la boutique  appartenant à Bernard Abrams :

 •

le "Maxwell Radio TV & Records Shop" (voir la photo postérieure ci-dessous)

 Comme la plupart des productions de Blues de cette époque à Chicago,

 

 

 

 - Référence musicale 2 (en bas d'article) -

 

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 - Maxwell Radio & Records Shop  circa 1975 (Source : B.M) -          

 

 

 

 le morceau est exécuté dans le plus pur style de John Lee Sonny Boy Williamson.

 A partir de l'année 1948Little Walter rejoint le groupe de Muddy Waters.


 C'est clairement une date primordiale dans la formation du jeune Bluesmen.

Grâce à de longues sessions de travail avec l'orchestre de Muddy,

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il va perfectionner et développer sa technique de jeu d'harmonica.

Après deux années 'd'apprentissage" au cours de concerts innombrables dans des bars et autre Juke Joints,

Little Walter devient, en 1950, l'harmoniciste "officiel" de Muddy Waters,

il va ainsi l'accompagner lors de ses enregistrements pour le label des frères Chess, CHESS Records.

 

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Durant ces premières années des années 1950 , Little Walter va enregistrer trois morceaux pour CAMEO PARKWAY Records.

Mais, il va effectuer ces enregistrements pour le label de Philadelphie, en tant que guitariste, 

il est accompagné lors de ces sessions, qui datent exactement de janvier 1950, par Muddy Waters et Baby Face Leroy.

C'est une année plus tard, que Little Walter aurait utilisé la première fois un harmonica électrifié.

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Première, précisément lors de l'enregistrement du morceau "She Moves me", lors des débuts avec CHESS Records.

C'est ce sont d'ailleurs les débuts du fameux label de Chicago, qui vient d'être mis en route par Leonard et Phil Chess.

N'oublions pas que les toutes premières productions du label sont exclusivement en 78 Tours.

Dès son premier disque le label rencontre un incroyable succès :

 

 

 - Référence musicale 3 (en bas d'article) -

 

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 - (Source : B.M ) -

 

 

 

Le morceau, "My Foolish Heart" de Gene Hammons est vite très bien classé,

il permet au label de s'imposer rapidement dans un marché des compagnies de disque en constante gestation.

D'ailleurs, le label est cité et récompensé dés sa première année de création par le magazine "BillBoard",

référence incontournable pour le show-business musical dés sa première année.

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Little Walter évolue donc, dés ses débuts, au sein d'un label d'exception,

 il va,en plus, bénéficier de l'attention particulièrement chaleureuse et bienveillante des frères Chess.

Une attention bienveillante des propriétaires, qui va permettre au label de collaborer avec les Bluesmen durant de nombreuses années.

Howlin Wolf va, par exemple, être fidèle aux frères Chess jusqu'à son décès, en 1976.

 

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 Little Walter va continuer à jouer pour le groupe de Muddy Waters, tout en accompagnant les sessions des studios du label CHESS.

 

Comment ne pas s'arrêter un instant sur les séances d'enregistrement du groupe de Muddy, et ses concerts,

 

des moments, désormais, devenus une référence incontournable pour le Panthéon du Chicago Urban Blues.

 •

Mais, après une longue série de concerts avec le groupe mythique de Muddy Waters,

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Encouragé par son entourage, conscient de l'incroyable potentiel de son immense talent,

Little Walter décide de lancer sa propre carrière de Bluesmen en solo :

il quitte donc, en 1952, la formation de Muddy Waters.

 •

En 1952, la carrière de Little Walter va réellement prendre son envol.

 

 

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 - (Source : C.R) -

 

 

Même s'il n'enregistre pas ce morceau directement pour CHESS Records,

Little Walter reste néanmoins dans le giron des propriétaires.

 •

C'est en mai 1952 qu'il enregistre une session pour le label CHECKER, subdivision de la compagnie CHESS.

 •

 CHECKER Records est donc une autre création de Phil et Leonard Chess, ils mettent en place ce label en 1952.

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CHECKER voit le jour grâce aux nombreux succès de la maison "mère" CHESS Records en pleine croissance.

Parmi les fantastiques morceaux, enregistrés lors de cette séance pour CHECKER Records,

"Juke" va avoir particulièrement du succès, le morceau place dés le départ le jeune Bluesmen comme un virtuose du genre.

Ce morceau va,en plus, permettre au label  CHECKER de se positionner dans les premières places des charts.

 

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 "Juke" permet au label de faire ses plus grosses ventes en 1952, tout en se signalant très favorablement dans le BillBoard.

Cette première place dans les différents charts va vite devenir une habitude pour Little Walter :

plusieurs dizaines de ses titres sont au Top des R'n'B charts, le morceau "My babe" est son deuxième plus grand succès.

Ces deux morceaux, sont d'ailleurs parmi les plus appréciés, et usités au sein de la scène Modernist internationale.

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C'est à partir de cette période qu'il sort des singles avec une face vocale au recto, et une face instrumentale au verso.

Little Walter va également multiplier les collaborations avec d'autres Bluesmen,

n'oublions pas que Chicago est le foyer principal du Blues durant les années 1950.

Au début des années 1950 la ville de Chicago connait une période de pleine expansion économique et culturelle.

 

 

 - Référence musicale 4 (en bas d'article) -

 

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 - Little Walter à la guitare et à l'harmonica circa 1953 (Source : B.M) -

 

 

 

La ville n'est plus uniquement connue pour son crime organisé, comme avec Al Capone durant la période de la Prohibition.

Chicago avait également réussi à surmonter les terribles émeutes raciales des années 1920,

tout comme l'installation de la plus grande communauté Afro-américaines des Etats-Unis

Au début des années 1950, la ville devient plutôt un modèle de renouvellement urbain.

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 La ville va voir s'édifier les premiers gratte ciels du monde,

l'innovation et la modernité architecturale fonde la réputation de la Windy City.

Même si la ville connait, plus tard, une période plus trouble, elle bénéficie encore d'une énergie particulière.

Une énergie qui s'illustre particulièrement par le biais de la musique Afro-américaine.

 

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 C'est donc dans cet environnement que Little Walter évolue et collabore avec des Bluesmen au fil de ses rencontres.

Il va, par exemple, collaborer avec le groupe (de) Junior Wells & The Aces,

encore une autre référence incontournable de l'Urban Chicago Blues.

Cette fantastique formation de Blues est constituée par les frères Myers à la guitare, David et Louis,

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accompagnés à la batterie par le surdoué Fred Below,

 •

avec, bien entendu Junior Wells et Little Walter.

 

La formation va même se rebaptiser The Jukes courant 1955, en hommage au morceau de Little Walter.

En fait, il est presque impossible de dénombrer toutes ses collaborations, tant elles sont nombreuse !

 

 

 

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 - Encart publicitaire Hôtel Hilton à Chicago circa 1950 (Source : C.O) -

 

 

 

 Little Walter est toujours de la partie, lors des enregistrements de Blues, dans les studios de CHESS Records.

Otis Rush, Willie Dixon, Sonny Boy ... toute l'élite des Bluesmen de Chicago collabore avec lui.

Le rythme de travail du maestro de l'harmonica est littéralement frénétique,

il joue et chante tous les soirs, et même plusieurs fois par jours.

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Pour tenir ce rythme, Little Walter devient vite un "amoureux" de la bouteille de Whisky.

De plus,  c'est un artiste assez caractériel, il n'hésite pas à se battre avec de armes,

son corps porte d'ailleurs les différentes traces de ses altercations, nombreuses durant la fin des années 1950...

C'est pourtant durant cette même période que le maître va sortir toutes ses merveilles ;

 

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de morceaux devenus des classiques incontournables pour tous les amateurs et passionnés de Blues.

Là encore, impossible de citer tous ses morceaux : c'est simplement l'ensemble de son oeuvre qui est exceptionnel !

Mais, la véritable consécration de Little Walter va venir plus tard, et bien loin de Chicago.

Car, encore une fois, comme beaucoup de Bluesmen à cette époque, la consécration va venir d'Outre Atlantique.

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Comme pour le Jazz, c'est le jeune public blanc, fasciné par cette "nouvelle" culture;



 qui permet au Blues de casser les "frontières" musicales et sociologiques, en séduisant ainsi un plus large public.

C'est surtout grâce à des tournées de concerts en Europe continentale que ces Bluesmen,

et notamment Little Walter, bénéficient d'une nouvelle renommée.

 

 

 - Référence musicale 5 (en bas d'article) -

 

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 - Affiche de l'American Folk Blues Festival de 1967, avec Little Walter (Source : 75 M.N.S) -

 

 

 

C'est plus précisément par le biais de  l'American Folk Blues Festival que la culture Blues va arriver en Europe.

 C'est surtout grâce à l'idée du publiciste Joachin-Ernst Berendt que cette incroyable manifestation est mise sur pied.

Monsieur Berendt est un vrai amateur et passionné de musique Afro-américaine, son intention est de mettre en avant le Blues.

Il lui semble que,  après le succès du Jazz qui est  musique désormais largement acceptée,

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il est temps de mettre en avant la musique originelle de la culture Afro-américaine.

Avec l'aide de deux producteurs Allemands, monsieur Berendt décide de mettre en route la préparation d'un projet dans ce sens.

L'équipe de l'American Folk Blues va alors s'étoffer en intégrant un collaborateur de premier ordre.

En effet, après avoir contacté, et rencontré, le très influent  musicien Willie Dixon.

 

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Willie est le véritable Boss du Blues Urbain à Chicago dans les années 1950.

Cette collaboration va apporter le crédit d'un des maîtres de la culture Afro-américaine du Sud des Etats-Unis,

tout en lui permettant d'établir des contacts privilégiés avec les musiciens du cru.

C'est aussi l'explication de l'incroyable richesse de ce festival de musique.

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Un festival qui voit, dés 1962 (!), les plus grands Bluesmen de Chicago débarquer directement en Europe.

Le résultat va être un véritable choc pour les spectateurs qui vont ainsi, pour la plupart, découvrir l'incroyable puissance de cette musique.

Little Walter, ne va pas certes faire partie des deux premières tournées organisées par Willie Dixon,

mais, dès 1964 il est présent sur les planches des Festivals itinérants qui vont faire la renommée du Chicago Blues.

 

 

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- (Source : 75 M.N.S) -

 

 

Le premier festival à lieu en 1962, les concerts sont organisés en Angleterre,

c'est la ville de Manchester qui va accueillir le festival au départ.

Little Walter va effectuer au total deux tournées de concerts pour l'American Folk Blues Festival :

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sa première apparition en Angleterre en 1962, va être suivie par une autre 5 années plus tard, en 1967, aux Pays-Bas.

Indéniablement, ses passages en Europe vont largement contribuer dans la construction de son image légendaire.

C'est  clairement une période qui nous intéresse particulièrement : elle est au centre de notre culture.

 

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Une période qui forge un "son" qui va influencer et révolutionner toute la musique blanche contemporaine.

C'est aussi durant cette période que vont être enregistrées le rares images de Little Walter.

Cette époque est d'autant plus marquante qu'elle correspond à la fin de son existence.

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Car, quelques temps après son retour de la tournée avec l'American Folk Blues Festival en 1967,

Little Walter décède après une grave blessure reçue lors d'une dernière rixe.

C'est début février 1967 qu'il trouve la mort,  dans un club du South Side Chicago, en recevant un coup de pic à glace mortel.

 

 

 - Référence musicale 6 (en bas d'article) -

 

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 - (Source : 75 M.N.S) -

 

 

Pourtant, la Police de Chicago va déclarer sa mort "naturelle",

surement influencée par le fait que la blessure soit bénigne,  et qu'il soit mort dans son lit...

A partir de 1986, et son intronisation dans le Blues Hall Of Fame avec le morceau "Juke",

Little Walter va enfin recevoir tous les honneurs et les récompenses,

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une reconnaissance que le Bluesmen est très largement en droit d'attendre.

Son empreinte sur le Blues est indélébile, son apport à l'électrification de la musique est universel,

Little Walter est indiscutablement un des très grands musiciens du XXe siècle,

une référence indissociable et profondément ancrée dans la mémoire Modernist.

 

Alexandre Saillide-Ulysse.

 

 

 

75 M.N.S

 

 

 

 

 Discographie U.S  45's

 

 

 

- Little Walter & his Night Cats "Juke" / "Can't hold on Much Longer" - CHECKER (758) - Août 1952

 

- Little Walter & his Night Caps "Mean old world" / "Sad Ours" - CHECKER (764) - Novembre 1952

 

- Little Walter "Rollin Blues" / "Boll Weevil" - HERALD (404) - 1953

- Little Walter "Don't Have to Hunt no More" / "Tonight with a Fool" - CHECKER (767) - Mars 1953

 

- Little Walter and His Jukes "Tell Me Mama" / "Off the Wall" - CHECKER (770) - Avril 1953

 

- Little Walter and His Jukes "Blues with a Feeling" / "Quarter to Twelve" - CHECKER (780) - Août 1953

 

- Little Walter ans His Jukes "You're So Fine" / "Lights Out" - CHECKER (786) - Décembre 1953

 

- Little Walter and His Jukes "Oh Baby" / "Rocker" - CHECKER (793) - Avril 1954

 

- Little Walter and His Jukes "You'de Better Watch Yourself" / "Blue Light" - CHECKER (799) - Août 1954

 

- Little Walter and His Jukes "Last Night" / "Mellow Down easy" - CHECKER (805) - Novembre 1954

 

- Little Walter and His Jukes "My Babe" / "Thunderbird" - CHECKER (811) - Février 1955

 

- Little Walter and His Jukes "Roller Coaster" / "I Got To Go" - CHECKER (817) - Mai 1955

 

- Little Walter and His Jukes "Too Late" / "I Hate To See You Go" - CHECKER (825) - Septembre 1955

 

- Little Walter "Who" / "I Ain't Right" - CHECKER (833) - Février 1956

 

- Little Walter and His Jukes "One More Chance With You" / "Flying Saucer" - CHECKER (838) - Mai 1956

 

- Little Walter "Just A Feeling" / "Teenage Beat" - CHECKER (845) - Août 1956

 

- Little Walter "It's Too Late Brother" / "Take me Back" - CHECKER (852) - Décembre 1956

 

- Little Walter "Nobody But You" / "Everybody Needs Somebody" - CHECKER (859) - Avril 1957

 

- Little Walter "Boom Boom Out Goes The Lights" / "Temperature" - CHECKER (867) - Août 1957

 

Little Walter "The Toddle" / "Confessin' The Blues" - CHECKER (890) - Mars 1958

 

- Little Walter and His Jukes "Key To The Highway" / "Rock Bottom" - CHECKER (904) - Septembre 1958

 

- Little Walter "My Baby is Sweeter" / "Crazy Mixep Up World" - CHECKER (919) - Mars 1959

 

- Little Walter "Everything Gonna Be Allright" / "Back Track" - CHECKER (930) - Juillet 1959

 

- Little Walter "Me and Piney Brown" / "Break It Up" - CHECKER (938) - Décembre 1959

 

- Little Walter "Ah'w Baby" / "I Had My Fun" - CHECKER (945) - Février 1960

 

- Little Walter "My Babe" / "Blue Midnight" - CHECKER (955) - Juillet 1960

 

- Little Walter "I Don't Play" / "As long As i Have You" - CHECKER (968) - Février 1961

 

- Little Walter "Crazy For My Baby" / "Crazy Legs" - CHECKER (986) - Juillet 1961

 

- Little Walter "Just You Fool" / "I Got To Find My Baby" - CHECKER (1013) Mai 1962

 

- Little Walter "Up The Line" / "Southern Feeling" - CHECKER (1043) - Avril 1963

 

Little Walter "Shake Dancer" / "Diggin' My Potatoes" - CHECKER (1071) - Mai 1964

 

Little Walter " I'm a Business Man" / "Dead Presidents" - CHECKER (1081) - Juin 1964

 

Little Walter "Mean Ole Frisco" / "Blue and Lonesome" - CHECKER (1117) - Juillet 1965

 

Little Walter "Juke / "My Babe" - CHESS (91013) - 1984

 

 

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- (Source : C.R) -

Sources :

-  Mike Rowe, "Chicago Blues : The city and the music", Editions Da Capo Press, London, 1973

 

-  Charles Keil, "Urban Blues", Editions  University of Chicago Press, Chicago, (1ere édition 1966) 1991

 

 

- Jacques Desmètre et Marcel Chauvard , "Voyage au pays du Blues", Editions CLARB, Levallois, 1995

 

- David et Gérard Herzhaff, "Le livre de l'harmonica", Editions Fayard, Paris, 2008.

 

 

- Gérard Herzhaff, "La grande Encyclopédie du Blues", Editions Fayard, Paris, 1997-2008 

 

 

 - "Soul Bag" Magazine, différents numéros des années 1980 à 2000, Editions CLARB (Comité de Liaison des Amateurs de Rhythm'n'Blues), Levallois.

 

Références musicales :

 

 

- Sélection 1 : Floyd Jones "Dark Road" - CHESS (1498) ( 78 Tours) - 1952

 

- Sélection 2 : Little Walter & his Night Cats "Juke" - CHECKER (758) - Août 1952

 

- Sélection 3 : Little Walter & His Jukes "Oh Baby" - CHECKER (793) - Avril 1954

 

- Sélection 4 : Little Walter & His Jukes "I Hate To See You Go" - CHECKER (825) - Septembre 1955

 

- Sélection 5 : Little Walter "It's Too Late Brother" - CHECKER (852) - Décembre 1956

 

- Sélection 6 : Little Walter "Mean Ole Frisco" - CHECKER (1117) - Juillet 1965

 



19/04/2016
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