"Chicago Music Factory " - Première Partie -
- (Source : P.C) -
Chicago Music Factory
Première Partie
Pour beaucoup d'amateurs et de passionnés de musique Afro-américaine ;
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la "Soul" est depuis toujours assimilée à la musique produite dans la ville de Detroit.
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Le "Motor City Sound" a profondément marqué la musique Afro-américaine.
Quant à la ville de Chicago, qui nous intéresse plus spécialement ici ;
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elle donne aussi ses premières lettres de noblesse à la musique Afro-américaine.
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Des lettres de noblesse acquises grâce à l'apport incomparable de nouveaux styles.
L'apport de Chicago est en effet incontestablement primordial.
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elle met une des premières pierres à l'édifice de la musique Afro-américaine.
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Avec l'apport du Jazz, tout comme du Blues , comme dans les années 1950 avec le Blues Urbain.
Cet article ne va pas s'attacher à suivre pas à pas l'événementiel historique de la musique Afro-américaine.
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"Chicago Music Factory" se propose plutôt de vous guider dans un voyage intemporel.
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Une pérégrination à travers les différentes époques qui vont forger le son inimitable de la ville de Chicago.
- Carte de Etats-Unis ( Source : G@M) -
La musique Soul est forte de cette grande variété de cultures, issues de villes et de régions très différentes.
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N'oublions pas que les Etats-Unis possèdent un territoire immense.
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De New York City à Los Angeles, en passant par Baton Rouge ou Miami, les cultures locales sont très hétérogènes...
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Des particularismes fortement vivaces sur prés de 10 millions de kilomètres carrés !..
Ce choix pour Chicago n'est pas un hasard.
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Les productions et le fameux puissant son de la Windy City recèlent surement les meilleurs morceaux de Early Soul.
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En effet , avec une profondeur de "son" puisée dans le premier Rhythm'n' Blues ;
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la Soul de Chicago est marquée par cette sonorité imposante accompagnée par cette attitude plaintive propres au Blues.
Difficile d'oublier que cette ville est incontestablement un des premiers berceaux du Blues Urbain.
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Un Blues apporté du Sud profond par un exode massif de population.
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Un style plaintif et profond, issu directement d'un corps souffrant, celui des esclaves.
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C'est bien de leurs magnifiques chants dont il est question.
Des chants clamés lors de leurs terribles labeurs dans les champs de coton.
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La ville de Chicago est, bien entendu, fortement marquée, par l'importante diaspora de Bluesmen talentueux qui s'y installe.
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Comment ne pas au moins citer de véritables virtuoses comme Sonny Boy Williamson, Little Walter ou Willlie Dixon ...
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Des artistes qui donnent au Blues Urbain naissant ses premières"lettres de noblesse".
- Carte Chicago circa 1890 (Source : N.G) -
"The Windy City"
Pour la petite histoire, la ville de Chicago est fondée en 1770 par la France, sous l'Ancien Régime.
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Mais ce n'est qu'un tout petit comptoir de commerce au départ, comme la plupart des premières possessions coloniales.
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Depuis le XVIe siècle la France est présente sur le Nouveau Continent.
Elle va coloniser l'Amérique du Nord jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
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Son départ du continent est en fait provoqué par sa défaite face à la coalition conduite par l'Angleterre.
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Chicago est une des plus grande ville industrielle, au même titre que Detroit bien entendu.
Avec la Grande Dépression, durant les années 1929-1930, la ville accueille les ouvriers noirs.
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Des ouvriers pauvres amenés par l'immense exode rural provoqué par la crise.
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A l'époque, la ville est déjà le deuxième centre industriel des Etats-Unis.
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The Windy City est appelée ainsi en raison de son climat soumis à de fort vents.
La ville appartient à "La grande ceinture des industries" ("The Manufacturing Belt") qui représente la force industrielle du pays.
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Chicago est la nouvelle grande métropole américaine naissante.
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La ville devient incontestablement le foyer de la modernité et du dynamisme industriel.
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Tout comme New York City qui elle aussi est en pleine expansion.
- Enfants à Chicago circa 1941 (Source : R@C) -
Cette énergie économique est fortement impulsée par la première grande communauté afro-américaine.
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Cette communauté Afro-américaine de Chicago est encore de nos jours, en 2015, très influente et reconnue aux Etats-Unis.
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Mais la ville est aussi la capitale du crime organisé.
C'est le territoire, le fief de l'empire d'Al Capone, le véritable Scarface !
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Le gangster s'enrichit avec une légendaire "main de fer" grâce à la Prohibition.
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Le monde entier est effaré après la découverte du "massacre de la Saint Valentin".
Cette effroyable tuerie est faite contre le North Side Gang.
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Un gang d' Irlandais qui contrôlent le nord de la ville.
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C'est Jack Mc Gurn dit "La Sulfateuse" qui dirige le massacre du "St Valentine Day's".
C'est un des plus fidèles lieutenant d' Al Capone.
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Il est aidé pour cela par Fred dit "le Tueur"et George Zigler dit "Joe La Pétoire" pour finir !!!
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Tout un programme avec Al Capone ...
- Affiche 1930 (Source : L.N) -
En fait, de 1916 à 1940 ;
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plus de deux millions d'Afro-américains quittent le Sud des Etats-Unis.
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Ils émigrent au Nord.
Ils espèrent se faire embaucher dans ces nouvelles industries.
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Mais, il faut surtout se libérer !
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Se libérer du joug de l'esclavage de leurs anciens"maîtres"...
C'est durant cette période que le pourcentage de la population urbaine augmente très fortement.
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Les villes de Chicago, Detroit, Philadelphie, et New York, accueillent un flux continu de nouveaux arrivants.
Avec cet apport massif de nouvelles populations venant du Delta et du Sud profond ;
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beaucoup de Bluesmen arrivent automatiquement à Chicago.
Les Bluesmen s'accommodent rapidement de Chicago.
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Ils sont séduits par les nombreux bars et clubs que propose l'environnement urbain de cette grande métropole.
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Ils "importent" du Sud profond les " jam sessions " et autres "juke point" dans les rues de Chicago.
C'est une tradition issue des concerts "ghetto yards" .
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ou plus simplement devant les fermes et ranchs du Deep South.
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Cette présence massive de Bluesmen va forger le son de Chicago.
Un son indissociable de l'"électrification" des instruments.
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Comme avec le virtuose de l'harmonica : Little Walter.
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Une électrification qui va faire de la ville une place d'avant garde avec l' Urban Blues.
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Les Bluesmen vont rajouter de nombreux instruments à la base originelle du Blues Rural du Delta.
Guitare électrique, guitare basse, batterie, piano et cuivres peuvent s'exprimer avec force sur les morceaux.
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La sonorité est beaucoup plus puissante et imposante.
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Cette particularité explique en grande partie les nombreux solos dans les productions de Chicago.
- Little Walter 1950 (Source : Chess Records) -
Une source de la musique Afro-américaine
Pour revenir plus précisément sur sa terminologie contemporaine ;
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Le terme "Hard Soul" va caractériser précisément la Soul de Chicago.
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C' est une "trouvaille" du journaliste, et écrivain, Robert Pruter.
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Il décrit ainsi la spécificité de la ville dans la musique à la fin des années 1970.
Cette dénomination "Hard Soul" est très vite adoptée.
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Elle est reprise par tous les "aficionados"de musique Afro-américaine.
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Ce terme désigne bien la prépondérance du rhythm'n'Blues dans les productions propres à la ville de Chicago.
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L'orchestration y est plus puissante, comme avec les superbes enregistrements de Johnny Pate.
Le "son" de la ville de Chicago va clairement influencer l'ensemble de la musique contemporaine.
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Pourtant, sa reconnaissance va se faire, comme toujours, assez tardivement.
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Le "grand public" va malheureusement connaitre ces morceaux par le biais de reprises commerciales.
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Des morceaux pré Pop, ou d'autres "imitations" de groupes "blancs".
En fait, c'est en grande partie grâce à l'émission de télévision "Soul Train" que la ville devient célébre.
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La ville acquiert une grande popularité auprès d'un très large public.
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Cette émission est diffusée en 1970,
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Pouratnt, au départ, elle est uniquement diffusée sur la petite antenne de la télévision locale WCIU-TV.
- (Source : B.M) -
Dés le départ, l'émission met sous le feux de ses projecteurs les labels de la région de Chicago.
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Les labels comme BRUNSWICK et CURTOM en profitent dès le début.
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L'équipe de production est en fait très proche de ces labels locaux.
L'émission "Soul Train" va être diffusée sur tous le territoire des Etats Unis à partir de 1971.
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"Soul Train"est un programme clairement précurseur.
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C'est tout simplement le premier programme télévisuel visant principalement le public Afro-américain.
Un objectif à atteindre par le biais de la musique.
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Un pari assez osé pour l'époque;
Car malgré une certaine "libération" touchant l'ensemble de la société...
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cette dernière reste malheureusement figée !
- Soul Train 1972 (Source : Y.T.W.R) -
Le présentateur Don Cornelius est Disc Jockey pour la radio locale WVO.
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C'est un spécialiste reconnu de "Record Hops".
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Ce terme désignant, d'une manière ironique, les concerts "live" à la radio.
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Cette nouveauté va impliquer une obligation de présence pour les artistes.
Les concerts "live" sont en fait encore très rares.
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C'est un prestation artistique exceptionnelle à cette époque pour une radio locale.
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Don Cornelius devient rapidement une véritable star du petit écran.
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Il présente le show "Soul Train" jusqu'en 1993 sans discontinuer.
Sa présentation toujours impeccable et son style inimitable vont devenir sa "marque de fabrique".
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Le présentateur représente fièrement la nouvelle réussite de la communauté Afro-américaine.
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Don Cornelius est indéniablement un véritable pionnier de la communauté Afro-américaine.
Une communauté qui se structure lentement mais sûrement.
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Il va créer sa propre émission de télévision.
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De plus, il prône une "autosuffisance" de l'individu dans la société.
- Don Cornelius 1970 (Source : S.T) -
Il est proche du Black Power Movement.
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C'est un mouvement d'émancipation de la communauté noire américaine.
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Les membres sont très présents dans la Windy City.
Débutée avec le grand Jerry Butler, dans le premier épisode en 1970, l'émission quitte l'antenne en 2006.
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L'émission va donc durer plusieurs décennies !
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Un show va alors rassembler toute la grande famille de la musique à Chicago.
Il va y avoir de très nombreuses rediffusions en "prime time".
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Des rediffusions sur différentes nombreuses chaines locales.
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Une preuve supplémentaire de l'incroyable impact de cette émission dans le paysage audiovisuel ...
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Le son Hard Soul de Chicago est profondément ancré dans l'adn de notre culture.
Les meilleurs morceaux de Chicago Soul sont souvent très connus.
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La plupart sont d'ailleurs "joués" dans les meilleurs clubs.
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C'est ce "son" particulier qui a fait, en grande partie, la caractéristique de certains clubs...
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Comme le plus fameux d'entres eux : le Top Of The World, à Stafford en Grande Bretagne, durant les années 1980.
- Wade Flemons (Source : V.J.R) -
Parmi tant d'autres, le morceau "I can't please you" de Jimmy Robins est vraiment emblématique de cette période.
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Ce morceau, désormais véritable hit , illustre parfaitement ce son particulier.
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Une "migration" particulière du Blues, vers un "certain" Rhythm'n'Blues...
Parmi ces innombrables et superbes productions, certaines sont devenues de véritables classiques.
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Classiques au sein de la scène Mod , tout comme pour la scène Soul d'ailleurs.
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De Barbara Acklin, à Drake and the Ensolids, en passant par Wade Flemons.
la grande qualité des productions de la Windy City va forger l'histoire de la musique Afro-américaine.
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Comment, par exemple, ne pas citer les Ringleaders !
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et leur emblématique morceau "Baby what's happen to your love" sur le label M-PAC.
Un superbe morceau au tempo envoûtant.
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De nos jours, cette galette est dorénavant un véritable "Graal" pour les collectionneurs.
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C'est aussi, et surtout, un succès assuré pour remplir la piste de danse.
- Top Of The World à Stafford 1983 en Angleterre (Source : 75 M.N.S) -
Il est vrai que cette galette est un véritable régal pour la danse...
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Un tempo appuyé et saccadé : de la pure Northern !
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C'est le Disc Jockey britannique Richard Searling ;
un des véritables précurseurs de la scène Soul, qui "joue" le premier ce titre.
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De ce fait, le morceau va vite devenir très populaire.
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Un titre "In Demand" comme il est coutume de le dire...
Pour le moment, la première partie de "Chicago Music Factory" prend fin.
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Mais, très prochainement, nous allons poursuivre ce voyage intemporel.
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Un voyage intemporel et musical au coeur de la Windy City.
Vous trouverez, dans la seconde partie de votre article,
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une approche plus approfondie sur l'incroyable vitalité de la ville de Chicago.
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Une source inépuisable pour notre passion.
Alexandre Saillide-Ulysse.
75 M.N.S
Sources :
- Jacques Demètre et Marcel Chauvard, Voyage au pays du Blues, Paris, CLARB (Comité de Liaison des Amateurs de Rhythm'n'Blues), 1995.
- Jean Michel Lacroix, Histoire des Etas-Unis, Paris, P.U.F (Presse Universitaire de France), 1997 (2de édition).
- Andrew Diamon et Pap Ndyae, Histoire de Chicago, Paris, Fayard, 2013.
- www.soul.source.co.uk, Forum.
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