Le Cercle Modernist

Le Cercle Modernist

J.B Lenoir


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-  J.B Lenoir (1929-1967 (Source : BM) -

 

 

"Tu as mis mon peuple derrière des barbelés. Et maintenant tu essayes de me priver de ma liberté" "Alabama Blues" JB Lenoir1965

 

 

Malgré le succès de la Grande Marche à Washington D.C en 1963,

durant laquelle le Pasteur Marthin Luther King prononce son célèbre discours ("I have a dream ..."),

la lutte et l'engagement du Mouvement pour les Droits civiques est toujours d'une brûlante actualité aux Etats-Unis.

Effectivement, ce sont des années terribles : Malcom X est assassiné dès 1964, juste avant le révérend Martin Luther King.

De plus, cette même année 1964, le Gouverneur de l'Arkansas déclare : "Ségrégation aujourd'hui, ségrégation demain, ségrégation pour toujours ....".

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Cette immonde déclaration illustre parfaitement la situation ségrégationniste, et la récurrence d'un racisme endémique aux coeur des Etats-Unis.

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C'est précisément dans ce contexte singulier que le musicien de Blues J.B Lenoir sort, en 1965, le morceau "Alabama Blues".

Un morceau qui devient vite légendaire : c'est une douloureuse chanson sur l'atroce condition faite aux Noirs des Etats-Unis.

 •

Car, comme nous allons le constater tout au long de cet article, JB Lenoir est non seulement un Bluesmen d'exception :

c'est aussi un homme généreux et un véritable humaniste fortement engagé pour les Droits Civiques de son Peuple.

 •

Dirigeons nous, maintenant, dans le Sud profond des Etats-Unis pour découvrir cet artiste Afro-Américain d'exception.

Un musicien qui tient, indiscutablement, une place toute particulière au sein de notre Panthéon Modernist !...

 

 

 - Référence musicale 1 (en bas d'article) -

 

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   - Marthin Luther King en 1963 lors de son discours à Washington D.C (Source : UTD)  -

 

 

J.B Lenoir voit le jour en 1929, le 5 mars exactement, dans le petite ville de Monticello  (tout comme le magnifique village Corse ...).

Monticello est situé dans le Sud profond des Etats-Unis : dans le Mississippi et plus précisément dans le Conté de Lawrence.

Comme beaucoup de jeunes Noirs de son époque, J.B Lenoir est très rapidement initié à la musique au sein de sa famille.

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Effectivement, c'est grâce à Dewitt Lenoir, son père, qu'il apprend à jouer de la guitare dès l'âge de 8 ans.


Dewitt Lenoir est un Bluesmen de renom dans l'état du Mississippi, il est influencé par Arthur "Big Boy" Crudup.

En 1940, à tout juste 11 ans (!!), J.B Lenoir part en vagabond sur "la route" : il quitte son foyer familial pour voyager dans les diiférents états du Sud des Etats-Unis.

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 Nous avons très souvent abordé dans les différents articles du "Cercle Modernist" ce parcours, presque initiatique,

effectué par beaucoup de jeunes gens Noirs motivés par la volonté de fuir une existence misérable sans aucune espérance.

Un voyage dans les différents états du Sud qui va d'ailleurs initier et forger d'innombrables légendes du Blues Afro-Américain.

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Lors de ce long périple, J.B Lenoir fait d'abord le dur apprentissage de la vie des Bluesmen du Sud de Etats-Unis.

Dès l'âge de 15 ans, le jeune musicien est déjà bien expérimenté, il commence à jouer avec les grands Bluesmen de son temps.

En 1944, J.B Lenoir se produit au New York In Club, un Club situé dans la ville de la Nouvelle-Orléans, état de Louisiane.
  

 

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 - Encart publicitaire circa 1930 (Source : VM) -

 

 

Lors de cette prestation, au New York In Club de la Nouvelle-Orléans, J.B Lenoir est accompagné par de véritables virtuoses du Blues.

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L'immense Rice Miller à l'harmonica (voir l'article consacré à Sonny Boy Williamson II), accompagné par le fantastique guitariste Elmore James.

J.B Lenoir va donc bénéficier, dès le départ, de professeurs d'exceptions pour débuter et parfaire sa nouvelle carrière.

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Indéniablement, c'est en grande partie grâce à cet apprentissage d'excellence que le musicien va développer un technique parfaite.

J.B Lenoir va continuer son long périple dans les principales villes des états du Sud là aussi le jeune homme accumule les expériences bénéfiques.

Ses nombreux concerts vont par exemple lui permettre de parfaire ses aptitudes scéniques, des aptitudes exceptionnelles dès son plus jeune âge.

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 A partir de l'année 1949J.B Lenoir décide de s'installer dans la ville de Chicago, au le nord-est de l'état de l'Illinois.

La suite de la carrière du jeune musicien (il vient de fêter son vingtième anniversaire), va réellement prendre de l'importance et de la consistance dans la Windy City.

En effet, lorsqu'il s'installe dans l'énergique grande ville industrieuse du Nord, toujours en pleine expansion durant cette fin des années 1950,

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J.B Lenoir bénéficie de la précieuse aide (et du très envié "carnet d'adresse") de l'illustre et déjà très connu Bil Bill Bronzy.

En effet, grâce à l'aide de Big Bill Bronzy, J.B Lenoir s'intègre très rapidement au sein de l'importante communauté de musiciens de Chicago

C'est durant cette période qu'il rencontre et joue avec, entre autres, Menphis Minnie, Big Macceo Merriwheather, et surtout Muddy Waters.

 

 - Référence musicale 2 (en bas d'article) -

 

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 - J.B Lenoir (Source : B.M ) -

 

 

 Notons que tout comme J.B Lenoir, l'illustre Muddy Waters va être aidé par Big Bill Bronzy lors de son début de carrière.

Installé depuis l'année 1943 dans la ville de Chicago, Muddy Watters va d'abord vivre difficilement et pauvrement de petits boulots.

Muddy Waters va rapidement rencontrer Big Bill Bronzy qui va vite l'aider et lui faire ainsi gagner de l'argent en jouant de la musique.

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C'est aussi grâce à l'aide de Big Bill Bronzy que J.B enregistre sont tout premier disque pour J.O.B Records en 1951 (avant de rejoindre Chess Record).

La compagnie de disques J.O.B Records est petit un label indépendant originaire de Chicago, un label tout spécifiquement dédié au Blues.

Le label voit le jour durant une période faste qui voit les premières compagnies indépendantes se développer dans la ville de Chicago.

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Soulignons que ce label ne doit pas être confondu avec une autre compagnie du même nom (durant la même période  en Louisiane).

J.O.B Records est un label précisément spécialisé, sous l'impulsion de Joe Brown,  en Southern Blues et Southern R&B / Deep Soul.

Le label J.O.B Records est en effet fondé en 1949 par l'homme d'affaires Joe Brown, un véritable passionné de musique Blues.

Joe Brown et son label J.O.B Records vont enregistrer des disques pour un grand nombre Bluesmen talentueux et de renoms :

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Willie Cobbs, Floyd Jones, Sunnyland Smith, Johnny Shimes, Snooky Prior, et JB Lenoir donc !

Sans oublier Eddy Boyd, qui va d'ailleurs offrir au label son plus grand succès ("Five Long Years" en 1952, qaccèdant au BillBoard R&B Chart).

Après une courte collaboration avec Chance Records, J.O.B Records va se rapprocher d'une compagnie plus importante avec Jewel Records.

Pour la petite histoire, malgré ses efforts J.O.B Records va sortir son tout dernier enregistrement en 1974 (Willie Cobbs "Too Sad" et "Come On").

 

 

 - Référence musicale 3 (en bas d'article) -

 

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 - J.B Lenoir CHECKER Records 1957 (Source : 75 M.N.S) -

 

 

C'est juste après son expérience avec J.O.B Records que J.B lenoir rejoint la grande et puissante compagnie de disques des frères Chess.

Le morceau "Korea Blues", enregistré à l'origine pour Parrot Records, est d'ailleurs redistribué par Chess Records, sous le nom de JB Lenoir & His Bayou Boys.

Les Bayou Boys sont formés par de talentueux musiciens de Blues : le pianiste Sunnyland Slim, le guitariste Leroy Foster, et le batteur Alfred Wallace.

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En fait, J.B Lenoir va enregistrer des disques pour de très nombreux labels, toujours dans la ville de Chicago.

 J.B Lenoir va (par exemple) enregistrer 3 singles pour le label Parrot (dont le morceau "I'm in Korea") avant de rejoindre Chess Records

Pour être plus précis, J.B Lenoir va enregistrer exactement 12 singles sur 6 labels différents aux Etats-Unis, entre 1952 et 1963. 

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 J.B Lenoir va  connaître ses plus importants succès commerciaux avec "The Mojo", enregistré avec le saxophoniste J.T Brown,

et le très controversé "Einsenhower Blues" (face B de "I'm in Korea", sur Parrot Records (802) en 1954)

J.B Lenoir est un véritable Showmen sur scène : il se présente habillé d'un élégant et saillant costume zébré (voir la photo ci-dessus).

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 L'engagement social de ses textes, chantés par son  incroyable voix, fait de J.B Lenoir un Bluesmen réellement à part !

J.B n'hésite pas à relater la terrible vie des Noirs aux Etats-Unis et sa scandaleuse ségrégation raciale.

 •

Rajoutons, aux succès cités plus haut, le morceau "Mama Talk To Your Daugthersorti sur le label Parrot Records (809) en 1954.

 

 

 - Référence musicale 4 (en bas d'article) -

 

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 - SUE U.K Records (339) Janvier 1965 (Source : 75 M.N.S) -

 

 

 

Le morceau de J.B Lenoir "Mama Talk To Your Daugther" va, non seulement, 

atteindre la onzième place du prestigieux R&B BillBoard Chart aux Etats-Unis ;

 •

mais, il va aussi devenir un véritable classique repris par de nombreux artistes et groupes (de Blues, même de musique Rock !).

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Notons que de nombreux autres morceaux de J.B Lenoir vont devenirs des standards et classiques du Blues,

sans connaître, malheureusement, un important succès auprès d'un plus large public.

 

Vers la fin des années 1950, J.B Lenoir va écrire et enregistrer de superbes enregistrements pour le prestigieux label Checker Records.

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Des morceaux qui vont devenir d'authentiques standard Blues (comme "Dont Dog Your Woman", ou encore "Don't Touch My Head").

 •

C'est aussi durant cette période (1962-1963) que J.B Lenoir va s'intéresser aux instruments à percussions venant d'Afrique.

 

C'est ainsi que J.B enregistre, en 1963, les morceaux "I Sing Um The Way I Feel" et "I Feel So Good" pour le label USA Records (744).

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Des morceaux qui vont d'ailleurs faire partie des extraordinaires découvertes de Guy Stevens (durant les années soixante en Angleterre)

lors de son immense travail au sein d'Island Records pour la mise en route de sa nouvelle compagnie de disques Sue Records en Angleterre ... notre "Mod Bible Sound" ...

 •

Notons, que J.B Lenoir va enregistrer ses morceaux pour le label en rajoutant le nom de sa nouvelle formation : His African Hunch Rhythm ... Tout un programme !

 

 

 - Référence musicale 5 (en bas d'article) -

 

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 - Affiche de l'American Folk Blues Festival en 1965 , avec (entre autres)  J.B Lenoir (Source  :B.M) -

 

 

Durant cette période J.B Lenoir renoue ses liens d'amitiés avec Willie Dixon, qu'il avait fréquenté  auparavant avec Big Bill Bronzy lors de son arrivée à Chicago.

 •

C'est d'ailleurs avec Willie Dixon, et Fred Below à la batterie, qu'il va enregistrer le très célèbre album "Down in Mississippi".

Un album qui aborde le thème des Droits Civils des Noirs, aux Etats-Unis, avec le combat de l'African-American Civil Rights Movement.

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Comme en 1954, lors de l'écriture de ses célébres morceaux "I'm in Korea" et "Eisenhower Blues" pour Parrot Records

(relatant les souffrances et les absurdités engendrées par l'engagement de l'armée des Etats-Unis au Vietnam ),

J.B Lenoir est un militant : l'artiste n'hésite pas a écrire pour les causes qu'il soutient, comme son constant combat contre le racisme.

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Plus tard, en 1965 exactementJ.B Lenoir, dont la notoriété de cesse de grandir, participe à l'American Folk Blues.

C'est la quatrième fois que l'American Folk Blues Festival est organisé en Europe par Horst Lippman et Fritz Rau.

La toute première édition à lieu en 1962 entre la France (à l'Olympia de Paris), l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche, et pour finir, la Grande-Bretagne !

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Pour cette quatrième édition, le festival va (entre autres) accueillir (avec J.B Lenoir) Buddy Guy, Eddy Boyd, Roosevelt Skyes, l'harmoniciste Doctor Ross,

Big Walter Horton, John Lee Hooker (déjà très connu en Europe), puis l'immense Big Mama Thornton avec Jimmie Lee Robinson !!  

 •

Lors de ses prestations sur scène, J.B Lenoir (toujours vêtu de son magnifique costume zébré) va littéralement envoûter le public grâce à sa voix et son incomparable charisme.

 

 - Référence musicale 6 (en bas d'article) -

 

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 - L'album (CBS/ALL 62593)  "Alabama Blues" de J.B Lenoir sorti en 1966 (Source : BM) - 

 

 

Bien malheureusement, J.B Lenoir va rencontrer le succès et la reconnaissance du public international uniquement juste avant sa diparition.

En effet, le 23 avril 1967, J.B Lenoir meurt subitement à l'âge de 38 ans.

J.B Lenoir décède suite à une hémorragie interne fulgurante, survenue à son domicile.

En fait, quelques jours auparavant J.B avait eu un accident de voiture qui l'avait fortement secoué.

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Mais, malencontreusement, il n'avait pas pris le temps de voir le médecin : il pensait le mal bénin, et surtout, il était en pleine tournée ...

Dans le monde du Blues, et bien au-delà même (!), la disparition de J.B Lenoir va provoquer un véritable choc.

En 1967, le Bluesmen Anglais John Mayaal lui rend hommage en lui dédiant le morceau "The Death Of J.B Lenoir".

John Mayaal va même redoubler l'hommage en 1969, avec le morceau "I'm Gonna Fight For You J.B", sur son album "The Turning Point

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Les hommages ne vont pas s'arrêter là : de nombreux musiciens de Rock sont conscients de l'immense apport de J.B Lenoir à l'ensemble de la musique.

Le plus bel hommage va être rendu quelques années plus tard, en 2003 exactement, par le cinéaste Wim Wenders dans un documentaire.

Ce documentaire, intitulé "A Soul Of A Man", fait partie de la grande série de documentaires ("The Blues") dirigés et produits par Martin Scorsese.

Cet incroyable documentaire explore la vie des Bluesmen, en s'attachant plus particulièrement à Blind Willie Johnson, J.B Lenoir et Skip James.

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C'est d'ailleurs dans ce documentaire que l'on découvre le vrai visage du mythique Skip James, en exploitant habilement les images d'archives.

Car, toutes ses splendides et très intéressantes images sont,en fait, tournées par deux jeunes étudiants Allemands de l'Ecole d'Art de New York City.

Pour la petite histoire (ou plutôt la grande histoire de la musique ...) ces deux jeunes étudiants vont se marier ..en devenant ainsi le fameux couple Steanberg !...

Ce documentaire est un témoignage exclusif sur la vie et l'oeuvre de Bluesmen d'exceptions qui vont marquer l'histoire de la musique au XXe siècle.

 

 - Référence musicale 7 (en bas d'article) -

 

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 - Affiche du film de Wim Wenders "A Soul Of A Man" sorti en 2003 (Source : WIW) -

 

 

En définitive, l'immense oeuvre musicale de J.B Lenoir va être honoré par l'ensemble de la communauté de la musique Blues aux Etats-Unis.

 

Effectivement, en 2011 J. Lenoir est (enfin !) accueilli dans le prestigieux Blues Hall Of Fame, édifice situé à Memphis, état du Mississippi.

Soulignons que c'est un établissement de grande importance pour toute la communauté Afro-Américaine des Etats-Unis.

N'oublions pas que le Blues Hall Of Fame est crée en 1980, en grande partie grâce au travail acharné de l'U.S Blues Fondation Society.

Un événement qui va marquer le renouveau de la culture et de la musique Blues durant les années 1980 aux Etats-Unis et dans le reste du monde. 

Une musique Blues qui est profondément et irrémédiablement ancrée dans notre riche culture Modernist depuis plusieurs générations.

 

Alexandre Saillide-Ulysse

75 M.N.S ®

 

 

Discographie U.S de J.B Lenoir

 

- J.B Lenore & His Combo "How Much More" /The Mountain" - JOB Records (451008) - 1952

 

- J.B Lenore & His Combo "The Mojo" / "How Can i Leave" - JOB Records (1012)  - 1953

 

- J.B Lenore  "Mama Talk To Your Daughter" / "Man Watch Your Woman" - PARROT Records (809) - 1954

 

- J.B Lenore & His Combo "Play Little While" / "Louise" - JOB Records (1102) - 1954

 

- J.B Lenoir "I'm in Korea" / "Eisenhower Blues - PARROT (802) - 1954

 

- J.B Lenore "Mama Your Daughter is Going To, Miss Me" / "What Have i Done" - PARROT (814) - 1955

 

- J.B Lenore "Let me Die with The One i Love" / "I Give my Love to You" - CHECKER Records (844) - 1956

 

- J.B Lenoir "What About Your Daughter" / "5 Years" - CHECKER Records (874) - 1957

 

- J.B Lenoir "She Don't know" / "Daddy Talk to your son" - CHECKER Records (901) - 1958

 

- J.B Lenoir "Back Door" / "Lou Ella" - SHAD Records (5012) - 1959

 

- J.B Lenoir "Oh Baby" / "Do What i Say" - VEE JAY Records (352) - 1960

 

J.B Lenoir & His African Hunch Rhythm "I Sing Um The Way i Feel" / "I Feel Soo Good"*- USA Records (744) - 1963

 

*(Sorti avec exactement les mêmes morceaux en 1965 sur SUE Records (U.K / WI 339) / Voir Photo.

   

Sources :

 

- Tony Russel, "The Blues from Rober Johnson to Robert Cray", Editions CARLTON Books, Dubaï, 1997

- Gérard Herzhaft "La Grande Encyclopédie du Blues", Editions FAYARD, Paris, 1997-2008

- André Vasset "La Vie et l'oeuvre de Big Bill Bronzy", Editions FAYARD, Paris, 1997

- David Aussel, Charles-Henry Contamine et Denis Chapouillie "La Route du Blues" - Editions Paris,

 

Références musicales :

 

- Sélection 1 : Martin Luther King Jr "I Have a Dream" Court extrait du Discours du 28 août 1968 à Washington D.C

- Sélection 2 : J.B Lenore and his Combo "How Much More" - Job Records (45-1008) - 1952

- Sélection 3 : J.B Lenoir "What About Your Daughter ?" - Checker Records (874) - 1957

- Sélection 4 : J.B Lenoir & His African Hunch Rhythm "I Feel Soo Good" - Sue Records (U.K 339) - 1965 

- Sélection 5 : J.B Lenoir "Back Door" - Shad Records (5012) - 1959

- Sélection 6 : J.B Lenoir " Alabama Blues" - CBS Records (62593) - 1966

- Sélection 7 : J.B Lenoir " Oh Baby" - Vee Jay Records (352) - 1960



20/01/2017
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