Le Cercle Modernist

Le Cercle Modernist

BlasTin' Blues 45's Libellus V

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- Affiche de concert en 1961 (Source : RBF) -

 

 

Ce cinquième opus du Blastin Blues 45's Libellus a l'ambition d'être un véritable "concentré" des divers types, ou styles, de Blues.

Un "concentré" basé sur des titres précisément enregistrés durant la prolifique période des années 1957 à 1967.

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Que ce soit avec le puissant Silas Hogan ("I'm in Bed With You") véritable légende du Swamp Blues du label Excello,

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ou encore avec le mythique Elmore James, et son fantastique et entraînant morceaux "Stranger Blues",

ces superbes morceaux illustrent justement avec merveille la grande diversité de cette grande musique Afro-Américaine.

Au passage, vous aurez surement noté la présence récurrente du guitariste Otis Rush dans les sélections Blues du "Cercle Modernist".

 

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Indubitablement, ce fabuleux musicien est pour nous (Modernist!) une des grandes personnalités du Blues des années d'après-guerre.

Avec la rubrique "Plus en Détail", nous allons nous pencher sur la carrière (trop méconnue) d'un autre immense Bluesmen :

Walter Davis, un artiste de très grand talent mais bien malheureusement (et étrangement) inconnu du public.

Une situation étonnante, au regard de sa grande renommée au sein de la communauté Afro-Américaine durant les années 1930.

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Walter Davis mérite donc, très largement, d'être remis sur le devant de la scène pour être enfin reconnu comme un très grand Bluesmen ;

tout comme d'autres musiciens beaucoup plus renommés, comme Robert Johnson, Charlie Patton ou encore Mississippi John Hurt.

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- Affiche Concert 1958 (Source : BM) -

 

 

La sélection BlasTin' Blues du Cercle Modernist

 

- Otis Rush "Love That Woman" - COBRA Records (5015) - 1957

- Memphis Slim "The Come Back" - VEE-JAY Records (343) - 1960

- Little Sonny " The Mix Up" - SPEEDWAY Records (109) - 1957

- Model T. Slim "Shake Your Boogie" - MAGNUM Records (45-739) - 1966

- Silas Hogan "I'm in Bed With You" - EXCELLO Recods (2251) - 1964

- Eddie Kirkland "Train Done Gone" - LUPINE Records (8003) - 1965

- Elmore James "Stranger Blues" - FIRE Records (1503) - 1962

- Big Daddy Simpson "Give Me Back My Ring" - M-PAC Records (3140) - 1965

- Big Mac "Rough Dried Woman" - DAWN Records (102) - 1964

- Jimmy Lee Robinson "Twist'it Baby" - BANDERA Records (2510) - 1967

 

- Référence musicale 1 (en bas d'article) -

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 - Classement BillBoard du 4 Février 1956 (Source :S.B/RBF) -

 

 

 

Plus en Détail ...

 

 

Walter Davis  (1909 -1963)

 "Real'Blues Master"

 

 

 "Une fois n'est pas coutume! " ... expression assurément parfaite pour évoquer la période que nous abordons ici.

Effectivement, "Le Cercle Modernist" s'intéresse habituellement plus aux artistes/musiciens Blues de l'après Seconde Guerre Mondiale.

Néanmoins, dans cette même rubrique " Race Music"( justement exclusivement consacrée à la musique Afro-Américaine),

nous avons déjà abordé cette période fondatrice du Blues Afro-Américain, comme par exemple avec l'article "Sur la Route Du Blues".

Tout en étant incontestablement le Bluesmen le plus populaire durant les années 1930 (bien plus que d'autres Bluesmen plus renommé aujourd'hui)

Walter Davis va exercer une grande influence sur les autres musiciens, notamment sur la Côte Ouest des Etats-Unis avec le talentueux Jimmy McCracklin.

De plus, comme nous allons le voir, Walter Davis représente bien plus que cela : il est doté d'un irrésistible charisme qui va lui ouvrir toutes les portes.

Notons que la rareté de sources fiables, ou de témoignages permettant de mieux saisir l'importance de son oeuvre musicale, expliquent l'anonymat de cet artiste d'exception. 

 

 - Référence musicale 2 (en bas d'article) -

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 Walter Davis 1909-1963 (Source : BM) -

 

 

Pour commencer, soulignons que l'exactitude de la date de naissance de Walter Davis n'est pas encore totalement établie (!)

En effet, l'inexactitude des dates de naissances est un fait récurrent pour les artistes Afro-Américains de Jazz et de Blues.

Fait d'autant plus fréquent pour les musiciens avant la Seconde Guerre Mondiale : les registres de naissances du Deep South était souvent faux,

trafiqués, ou carrément inexistants pour une population Afro-Américaine vivant encore sous l'ignoble régime ségrégationniste et raciste.

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Dans le cas présent, le choix du "Cercle Modernist" est d'utiliser la date (1909) donnée par Walter Davis lui-même à son employeur.

Effectivement, dès ses premiers pas de musicien Walter Davis est distribué par la déjà très puissante compagnie de disques RCA Victor.

Au passage, n'oublions pas que RCA Victor est une des compagnies à l'origine du développement de l'industrie du disque.

 

Mais, revenons tout d'abord aux origines de ce musicien hors du commun, premières véritables vedettes du Blues d'avant-guerre.

 

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Pour ce qui est de la localisation du lieu de naissance de Walter Davis, le fait est assuré (!) : le Bluesmen est bien née à Grenada, dans l'état du Mississippi.

Comme nous l'avons souligné, sa date de naissance est encore sujette à discussion : les sources sont rares, même si elles sont toutes d'une grande qualité.

En effet, tout d'abord il y à l'autobiographie d'Henry Townsed (le fidèle accompagnateur de Walter Davis), puis les photos et archives de Charlie O'Brien,

(un ancien policier qui fréquentait assidûment les musiciens), et l'immense travail de recherche d'Aaron Pritchard et Etta Daniels.

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Ces derniers sont des passionnés de Blues Afro-Américain (originaires de la ville de St Louis) qui vont (littéralement) rétablir la mémoire de Walter Davis.

Ce duo de passionné va effetcivement réussir à retrouver les parents de Walter Davis, tout en localisant sa sépulture dans la ville de Greenwood.

Ils vont y faire ériger une nouvelle pierre tombale : un beau et grand monument digne pour ce grand Bluesmen oublié.

Les diverses sources, que je viens justement de citer, donnent des informations contradictoires à propos de sa date naissance.

 

 

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 - Encart publicitaire RCA Victor en 1933 (Source : TM) -

 

 

La première hypothèse, la date de 1901, est celle l'ex officier de police Charlie O'Brien, qui affirme tenir son information directement de Walter Davis.

La seconde hypothèse (1912) est celle d'Aaron Pritchard et d'Etta Daniels, qui dénichent cette précieuse information à la morgue.

Puis la dernière hypothèse (1909), celle choisie par "Le Cercle Modernist") et confirmée par les archives de la compagnie RCA Victor Records.

La compagnie de disques RCA Victor Records  est crée en 1929 par la puissante entreprise Américaine General Electric.

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Dès sa création, RCA rachète les droits des compagnies BLUEBIRD Records et VICTOR Records, ainsi intégrées à la nouvelle compagnie.

De plus, RCA Records ajoute Victor à son nom (toujours en 1929) : elle prend de ce fait le nouveau nom de RCA Victor Records.

Ce dernier rajout va permettre à cette nouvelle maison de disques de bénéficier d'une grande renommé, celle de la Victor Talkin Machine Company.

La Victor Talkin Machine Company est une des premières compagnies de disques, elle fabrique et commercialise des phonographes et des gramophones.

 

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Cette compagnie, véritable précurseur d'une nouvelle industrie, est fondée dès 1901 ; notons que son emblème (le fameux petit chien et le gramophone)

va également devenir la marque représentative , et désormais légendaire, de la RCA Victor Records Company dès 1929.

La Victor Talkin Machine Company était bien plus connue pour ses gramophones et phonographes, que pour ses productions de disques.

Elle va introduire de nouvelles formes, plus ludiques et techniquement performantes,  pour les phonographes (dès 1906).

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Comme le modèle Victrola (un phonographe intégré dans un élégant meuble en bois) qui va rencontrer un énorme succès lors de sa sortie.

Par la suite, la RCA Victor va également poursuivre cette tradition de production de meubles d'écoutes de grande qualité, ou luxueux.

La compagnie va aussi réussir à imposer cette tradition de qualité dans la production, l'usinage et la technologie des disques.

Effectivement, n'oublions pas que ce sont ses ingénieurs, et ses ateliers, qui vont inventer le nouveaux format 45 Tours minutes en 1949.

 

 - Référence musicale 3 (en bas d'article) -

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 - Logo de la compagnie RCA VICTOR en 1929 (Source : PS) -

 

 

 Grace à cette invention, RCA Victor Records réussit (enfin) à ravir la première place à sa rivale, la puissante compagnie COLUMBIA Records.

RCA va effectivement s'imposer parmi les meilleurs compagnies, malgré ses nombreux riches rivaux (comme justement COLUMBIA Records).

COLUMBIA Records était déjà toute puissante : elle venait d'inventer le disque en vinyle (1946) , puis le format du disque en 33 Tours (1948)

Bref, pour Walter Davis ce contrat (signé en 1909) avec la RCA Victor Records Company est une véritable porte d'entrée dans business de la musique.

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 Soulignons que c'est d'ailleurs à partir de sa première séance d'enregistrement pour RCA Victor que les informations sur Walter Davis sont plus fournies.

A contrario très peu d'informations sont disponibles sur ses premières années dans le Deep South, il semble qu'il s'installe dans la ville de St Louis vers 1924.

Ce qui est certain ,c'est que le succès commercial arrive immédiatement pour Walter Davis : dès sa première séance d'enregistrement il est adopté par le label.

Lors de ses premières séances d'enregistrement, il est accompagné par Roosevelt Sykes, (celui qui va lui apprendre à jouer du piano).

 

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Cette toute première séance d'enregistrement se fait dans des conditions particulières, qui vont d'ailleurs devenir une des grandes légendes de la musique Blues.

En fait, Walter Davis va passer une audition avec d'autres concurrents dans une chambre d'hôtel : c'est une pratique courante à cette époque !

Les compagnies de disques peuvent ainsi dénicher de nouveaux talents directement à la source, les studios était plus réservés aux artistes confirmés ...

• 

Dès le départ, Walter Davis va imposer son style de Blues très personnel : ses morceaux relate la vie et les souffrances de la communauté Afro-Américaine.

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La voix sombre et mélancolique voix  de Walter Davis conte des aventures imagées, sociales, souvent humoristiques et érotiques ...

Ses toutes premières compositions vont se vendre à plus de 500 00 exemplaires (!!!) : "Think You Need a Shot (Bad Blood)", "Come Back Baby" .....

Dès la fin de cette première et mémorable série d'enregistrements (en 1930) Walter Davis peut directement enregistrer dans les studios de RCA Victor.

Jusqu'en 1941, et sa participation à la Seconde Guerre Mondiale sous l'uniforme de l' U.S ArmyWalter Davis va rester profondément attaché à RCA Victor.

 

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 - Publicité de Pre-War Blues RCA Victor (Source : B.M) - 

 

 

Grâce à cette fidélité, la compagnie va trouver sa toute première vedette Afro-Américaine avec cet artiste et musicien de musique Blues hors du commun.

Les habitants des quartiers Noirs de Chicago, Saint Louis, Louisville ou Detroit, s'arrachaient littéralement ses disques, et comme je l'ai déjà précisé :

ce sont plusieurs millions d'exemplaires des disques de cette première vedette du Blues Urbain qui vont se vendre aux début des années 1930 !

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Walter Davis, toujours accompagné de son fidèle Henry Townsend, va également jouer avec Robert Nightawk, Yank Rachell ou Big Joe Williams.

C'est avec Big Joe Williams qu'il va d'ailleurs graver des véritables chefs-d'oeuvre du Blues, comme le fantastique morceau "Minute Man Blues".

Grace à son jeu de piano spécifique, qu'il améliore sans cesse, Walter Davis va aussi accompagner au piano d'autres Bluesmen de renoms,

 

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comme avec Booker T.Washinton sur le somptueux morceaux "Death Of Bessie Smith" devenu un grand classique de la musique Afro-Américaine.

La renommée de Walter Davis est énorme au milieu des années 1930 : tous les artistes et producteurs veulent bénéficier de sa célébrité.

Malgré ses nombreux succès et sa réussite personnelle, Walter Davis est un homme ambitieux : cette réussite artistique ne le satisfait pas pleinement.

Il est totalement décidé à devenir riche, et ce n'est pas une lubie pour le jeune musicien qui dès ses premiers gains investit dans différentes affaires

Walter Davis est un jeune homme malin et éduqué, dès ses premiers succès il réclame ses gains auprès du label qui se contente de lui donner des petits cadeaux.


Face au refus du label, Walter Davis engage un avocat qui réussit à lui obtenir son argent : à partir de ce moment, le jeune musicien va être payé régulièrement.

 

 - Référence musicale 4 (en bas d'article) -

 

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 - Logo de la compagnie Bullet Records (Source : 75 M.N.S) -

 

 

Cette situation explique la fidélité de Walter Davis au label RCA Victor, malgré les nombreuses propositions  des compagnies concurrentes.

Tout en accumulant les succès, Walter Davis va donc augmenter considérablement son capital et commencer à investir dans différentes affaires.

C'est un excellent homme d'affaires qui va investir intelligemment : il concentre rapidement ses investissements dans des établissements hôteliers.

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Son importante implication dans ses différentes affaires explique le fait qu'il n'est jamais fait de grande tournée en dehors de sa ville St Louis.


C'est le début de la  Seconde Guerre Mondiale qui va contraindre et obliger Walter Davis de quitter la compagnie RCA Victor.

Effectivement, comme la plupart des musiciens et artistes du "Bluebird BluesWalter Davis s'engage dans l' U.S Army en 1941.

 

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Ce n'est qu' à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1945, que Walter Davis peut enfin retrouver les studios d'enregistrement.

Lors de ce "come back" Walter Davis va faire la choix d'enregistrer pour une nouvelle compagnie de disques : BULLET Records.

C'est une des toutes premières compagnies de disques aux Etats-Unis : le label est crée en 1946, à Nashville, par Jim Bullet et C.V Hitchok.

Tout en étant spécialisé dans un style de musique bien précis : la Country Music (style muiscal justement propre au Tennessee)

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Bullet Records va également se lancer dans la production et l'enregistrement de musique Blues Afro-Américaine.

C'est, par exemple, sur ce label que BB King sort son tout premier disque (en 1949)  "Miss Martha King" (Bullet Records 309).

Le label va malheureusement disparaître en 1952, avant que son précieux catalogue (avec de fabuleux enregistrements)

ne soit réédité (grâce à un lent et patient travail de recherche) par le label BluesLand Production, dans les années 1990.

Notons que les rééditions des oeuvres du Pre-War Blues sont essentielles au regard de l'extrême rareté de la plupart des morceaux enregistrés. 

 

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 - Encart publicitaire Pre-War Blues (Source : BHOF) -

 

 

Lors de son retour, après la fin du conflit mondial, Walter Davis s'adjoint les services de nouveaux musiciens :

le guitariste Leonard Caston le rejoint (en amenant un son plus moderne), ainsi qu'une section rythmique.


Malheureusement Walter Davis ne va pas retrouver le même succès car son Blues ne touche plus la clientèle Noire ...

Malgré ce retour mitigé, Walter Davis enregistre de nouveau à Nashville, de noiveau pour le label Bullet en 1949.

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Notons que lors de ces superbes séances d'enregistrement, il est de nouveau accompagné par son fidèle compagnon Henry Townsend.

Au final, c'est auprès de son label d'origine, RCA Victor, que Walter Davis enregistre une toute dernière fois un disque vinyle.

Effectivement, il retourne à Saint Louis, en 1952, pour graver son tout dernier disque auprès de la maison de disques qui la vue grandir.

Cette dernière production ne va pas lui permettre de retrouver son énorme popularité auprès du public issu de la communauté Afro-Américaine.

 

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 - Encart publicitaire RCA Victor Records (Source : JM) -

 

C'est l'époque qui change, tout comme les goûts musicaux du public lors du début des années 1950 aux Etats-Unis.

D'une part, la musique Afro-Américaine est beaucoup plus accessible , et de ce fait écoutée par le "grand public".

D'autre part, le public Noir est désormais plus friand des nouvelles musiques : le Doo-Woop et le Rhythm'n'Blues.

Walter Davis, en homme avisé et intelligent, va vite comprendre que sa musique est passée de mode.

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Une situation personnelle qu'il avait justement préparé en développant de nombreuses affaires financières.

• 

Notons, pour la petite histoire, que lors de sa rapide disparition de la scène musicale à Saint Louis,

certains l'avait vu devenir prédicateur, ou pauvre et errant ... d'autres avait annoncé son décès !...

En fait, ils avaient tous tort : Walter Davis va continuer sa vie confortablement et financièrement bien à l'abris.

 

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- Plaque mortuaire commémorative de Walter Davis (Source : BHOF) -

 

Même diminué physiquement, suite à un AVC survenu juste après sa décision de mettre un terme à sa carrière musicale ;

Walter Davis va s'occuper de ses nombreux biens immobiliers, en vivant justement dans un de ses propres hôtels !

Malheureusement, Walter Davis va décéder subitement à Saint Louis le 22 octobre 1963.

C'est sans aucun doute une crise cardiaque qui va mettre fin aux jours de cet immense Bluesmen.

Un très grand Bluesmen qui va incontestablement marquer et influencer d'innombrables musiciens,

en nous léguant un témoignage unique sur les racines de cette musique que notre culture Modernist apprécie tant.

 

Alexandre Saillide-Ulysse

 

75 M.N.S  

 

 

Sources :

 

- Gérard Herzhaff 'La Grande Encyclopédie du Blues", Editions FAYARD, Paris, 1997-2008

- Jacques Desmètre et Marcel Chauvard, "Voyage Au Pays du Blues", Editions C.L.A.R.B, Levallois-Perret, 1995 

- Paul Olivier "Conversation With The Blues", Editions HORIZON, Paris, 1983

- Revues "Soul Bag" et Documentations du C.L.A.R.B (Comité de Liaison des Amateurs de Rhythm'n'Blues).

 

 

Références musicales :  (collection 75 M.N.S)

 

- Sélection 1 : Memphis Slim "The Come Back" - VEE-JAY Records (343) - 1960

- Sélection 2 : Walter Davies " M & O Blues " - RCA Victor Records - 1930 / Document Records 1991

- Sélection 3 : Walter Davies " Ashes My Whisky" - RCA Victor Records - 1940 Document Records 1991

- Sélection 4 : Walter Davis "I Just Can't Help it" - BULLET Records (708) - 1951



22/07/2017
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